Sur le boulevard…

Sur le boulevard des corps enlacés,

Se lit la haine d’amour désœuvré.

Un jour viendra au royaume des morts,

Où ! D’amour nos os danseront encore.

Bête à deux dos. Chimère enchevêtrée,

Tour à tour pénétrée,

L’antre de l’amour inondé,

Sexe jouisseur d’une partie de dé.

Les jours sous les pas déroulent son tapis noir,

Bitume avalant le temps écrit sur le grimoire.

Dès la première seconde, à la dernière,

Effet d’optique des parallèles en croisières.

Lointaine, à la vue, son extrémité se touchant, mais jamais,

Au grand jamais que sa vérité ne s’atteignait.

D’un pas, deux, des millions l’autoroute de la vie,

Déroule ses jours, l’œil rivé sur ce bout de soudure parallèle,

Souhait que jamais les pas ne l’atteignaient,

Un jour, c’est écrit, sur le parcours s’ouvre en dentelle,

Un gouffre où glisse les pas du voyageur,

Autre monde au long court initiateur.

Couloir sombre aux mille activités insoupçonnées,

Les corps libèrent, aux ventres vengeurs, sa vermine abonnée.

Recyclage, chaine alimentaire, passant dans le bec de l’emplumé,

L’emportant, ainsi s’envole l’âme, vers d’autres rives enfumées.

Sédentaire, tu niches dans cet univers,

Migrateurs, tu vois le monde à l’envers,

L’emplumé a prit ta vitalité, par chance,

Il multiplie ses aller et retours, Hors échéance.

Un jour il tombera,

Fatigue ou sous les coups d’autres êtres,

Ici ou là, il s’égara,

Ce lieu tu sembles le connaître,

Sans jamais en se présent l’avoir fréquenté,

C’est la question souvent projetée,

Reste la réponse,

Tel le sablier du temps qui l’annonce,

Les parallèles se sont croisées,

Dans une autre âme, la vie s’y est versée,

Tiens je suis déjà venu(e) ici,

La mémoire en cliché de l’autre vie.

Covix-lyon©01/05/2014

Comments

[margaux33]

bonne journée