Qu’as-tu ?
Dans tes yeux l’éclat irisé du prisme d’un diamant, éveil tous les sens de la
curiosité.
Tes lèvres sont sanguines, pulpeuses, remplies de
désirs.
Quelle chose est le fruit de ton envie, non
pas envieux du matérialisme du voisin,
Ni de sa
blonde !
Ton tambour bat la
campagne, résonne dans ta cage, je l’entends.
L’ivresse agitée de tes mains, chante pour ta voix les mots qu’elle ne saurait
dire
Le fard empourpré envahi tes joues d’un secret mal
caché.
Je vois des perles d’amour, petites étoiles arrondies, apparaître à l’orée de
de ton regard.
Etrange vision troublée de mille pétales de fleurs voltigeant dans la
prairie de l’amour.
Dans ton désir d’imploser le cri de l’amour qui oppresse ton être.
Lâches ton âme écorchée vive, gicle ton amour comme une pissé de
sang,
l’attente est une oppression.
Viens libère tes sens au creux de mes Bras, je t’attends depuis si
longtemps !
Tu es mon jardin de roses, j’y butinerais l’amour. Tu y brilles, éclates
comme un feu d’artifice. Laisses toi aller, allongeons notre amour dans
cette prairie fleurie du printemps où coule la source de la saveur amoureuse
léchée
par le ressac de l’océan, aplani par sa tendresse recouvrant nos corps
déchirés.
Covix-lyon©26/02/2014