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Bon tout à une fin pour nous la saison Nuits de Fourvière ce termine par
cette soirée très Rock...
Il reste l'éclat finale samedi, mais sans nous.
L' arène est ouverte, les toréros parisiens entre en scène à la minute près!!!!
La ponctualité était au rendez vous tous les soirs. Là aussi le grand Odéon faisait salle comble, Révolver entame le tour de chant, la soirée, c'est déjà chaud, des aficionados sont là et la
chaleur monte, le deuxième morceau dédié à l'amitié, aux artistes suivant, Eiffel et Izia, un Rockabilly, le salle ce réchauffe encore plus, déjà des coussins arrivent sur scène ça promet, puis
des morceaux de leur albums et un déchaînement entre leur pop de chambre et du bon vieux rock, c'est le délire, rappel. Ils iront loin, c'est du bon, belle présence sur scène, sonorité des
guitares et voix merci les gars!
Après le premier changement de plateau, c'est Eiffel qui nous tombe sur les jambes
déjà bien aiguisées. Le seul regret c'est que la voix de Romain passe mal, ce n'est pas facile de régler les balances mais la correction arrivera, là aussi c'est du lourd, de nouveau des coussins
volent!!!!
une présence sur scène, on sent que les dix années sont passées par là, je peux le dire, les ayant
vu en 2002 et 2003, un final en transe, l'amour entre le groupe et le publique!!!! augure d'une suite explosive!!!!
Pause, changement de plateau et comme je le souligne dans le clin d'oeil plus en
avant, le soulagement.... Au passage je fais le transvasement, prend une bière... et retour sur la place assise.
Je dit assise....elle ne le restera pas longtemps, si le dernier quart d'heure de Rodrigo et
Gabriella nous fit lever spontanément, là c'est le jeu entre Izia est le publique, "la provocation", attendue, souhaiter rêver, je ne sais mais.... Le noir arrive sur scène, les musiciens
commencent les mesures, une silhouette montée sur des hauts talons, souple, énergique arrive, une voix à la Tina Turner déboule dans nos oreilles, la note est donnée, il n'y a pas que la voix, la
folie sur scène, une débauche d'énergie, elle est montée sur ressort, heureuse de nous donner son corps, oui c'est l'amour, le partage de la chair entre elle et le publique le feu gagne l'arène,
le monde s'inverse tee-shirt venant de la fosse tombe sur la scène!!!! des coussins partent dans le ciel de l'Odéon.
- Une petite douceur pour ceux qui sont assis...après ce sera fini!!!!,
lance -t-elle!
La fosse comme des opposants tentent de nous titiller, le jeu bat son plein, mais l'artiste ne les
incitent pas, elle nous défie, un chanson douce, on dira un slow, ovation, et.....maintenant la force s'exprime, le talent aussi, le premier morceau qui suis cette pause est violent, le suivant
le défie lancer sera gagner, les gradins debout....jusqu'à la fin du spectacle, dialogues entre l'artiste et le publique, communion, chaleur de la chair entre nous!!! les coussins n'en finissent
pas de tomber sur la scène, un rappel, un final qui n'en fini pas, elle s'empare de la batterie voulant nous emmener vers le bout de la nuit, transe dans l'arène, sifflets, hurlements, les mains
brûlantes, une sortie, la lumière éclaire l'Odéon, on en redemande, scandent, les coussins continuent leurs voyages, les musiciens reviennent on entend Izia mais ne la voyons pas, elle est là
près de nous en haut de l'escalier central, le descendant lentement, pourfendant la fosse et remonte sur scène, du délire, les artistes jonglent en évitant les coussins, finale érotique. La
lumière revient, il est presque minuit, c'est la fin...non nous ne voulons pas partir...retour sur scène du guitariste et d'Izia, nous fait comprendre que vu l'heure le spectacle ne peu plus
continuer, il s'instaure un silence complice, l'artiste est sans micro, et pour nôtre plus grand plaisir entame un blues avec quelques notes de guitare légères qui sorte, le rythme est donné par
nos claquements de doigts, s'emparant du micro elle fini le morceau avec un grand bonheur pour elle, pour nous.....
Merci les artistes!