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Le blog de covix-lyon

Roman

Rédigé par covix-lyon Publié dans #Roman

 

 

 

 

 

 

LES FANTÔMES DE LE RIVIÈRE

 

 

Bernard Cauvin

 

 

 

 

 

 

 

 

"Quand le ciel veut sauver un homme,

il lui donne de l'affection pour le protéger "

(Lao-Tseu).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"J'ai tout vu, dit un homme, ils ce sont jetés dans l'onde de la rivière, même que j'ai remarqué un coup de rein commun et battement de pieds pour s'éloigner de la rive.... puis plus rien... c'est atroce"

- Merci, monsieur, je prends vous coordonnés, vous serez convoqué au commissariat pour la déposition...

L'officier de police avait noté les propos de l'homme et son adresse, numéro de téléphone, mail éventuellement.

- Et moi en les voyants sauté, j'ai retiré ma veste et pantalon et plongé pour tenté de les sauver...mais ... non... je ne peux dire la suite...trop difficile ce moment!

- Merci, monsieur, vous aussi je prends vous coordonnés.

Un couple d'une bâtisse riveraine arriva avec une serviette et couverture pour essuyer et réchauffer le plongeur, le témoignage du couple qui depuis la fenêtre de l'appartement avait remarqué la scène, confirmait les dépositions en précisant qu'ils avaient appelé les secours juste avant le drame qui plonge dans l'eau les deux amis, ils avaient anticipé, mais ne purent l'éviter.

La police avait dressé le périmètre de sécurité avec les rubans d'usage, les pompiers plongeurs avaient remonté les corps, les avaient allongés sur une civière. La vision d'eux avait quelque chose d'étrange, ils étaient enlacés un bouquet de fleur bien ancré entre eux... La police scientifique prenait des photos des lieux et des victimes de la noyade... L'officier prenait des notes sur son carnet...

Un jeune couple arrivait d'un pas pressé, pour ne pas dire qu'il courrait. De loin, le jeune homme et la jeune fille avaient remarqué cet étrange ballet et la demoiselle avait crue percevoir une des silhouettes qui ne lui étaient pas inconnues. Ils arrivèrent, la remonté des corps étaient terminé et ceux-ci mis dans un camion du samu, un deuxième partait ...

L'officier de police resta muet devant la beauté de le jeune femme, qui ce sentie défaillir, dans sa tête ses pensées ce tournaient vers deux amis qu'elle connaissait bien et qui devait ce trouver ici... elle poussa un cri, son regard avait croisé les deux corps, bien qu'elle n'ai pu les voir, es yeux dans la brume, le lacrymal descendait le long de ses joues, elle posa sa tête sur l'épaule du garçon...

- "Oh!...mon Dieu...dit-elle...Y aura-t-il des amours heureux un jour"

- Vous les connaissez? demanda l'officier de police.

- Elle murmura quelque chose, inaudible, un mot court, incompréhensible, à peine perceptible.

L'officier de police crut déceler une affirmation, laquelle, toute la question restait entière. Le garçon ne comprenait pas, la regarda, restait un instant muet...dans une bulle...

- Ce sont des Pédés...dit-il, oui des pédés...que des pédés...

Une étrange énergie envahie la jeune femme, elle ce redressa, son chagrin stoppé net, le visage ce crispa... son bras droit ce souleva d'un mouvement brusque, sa main s’aplatit sur le visage du garçon, elle s'arracha de son bras et partie en courant... Ces mots, cette infamie à ses yeux lui donna une nouvelle vigueur, son idylle avec son compagnon prenait le chemin d'une descente aux enfers, la fin de leur amour. elle ne supportait pas l'imbécilité, l’intolérance, c'est sur, elle admettait la différence dans tous ses états...peut être que, si la vue de ce couple d'amoureux emporté dans l'autre monde, oui peut être si elle ne lui avait pas sembler reconnaitre des âmes qui lui sont cher, peut être qu'elle ce trompe aussi, qui sait, mais non, il ne peut y avoir de doute, elle arriva sur l'avenue, le visage déchiré par la douleur, ce dirigea vers la station de taxi et lui indiqua l'adresse de son ami Aurélien.

L'automédon jetait de temps en temps un oeil dans le rétroviseur et surveillait la jeune femme, il ne dit pas un mot, laissant la demoiselle dans son chagrin, ses pensées...Ils arrivèrent à l'adresse qu'elle avait indiqué, et sur les lieux, une voiture blanche bariolée des couleurs du ministère de l'intérieur vint renforcer son chagrin, elle descendit du fiacre, paya le chauffeur...

- Merci...ça va...mademoiselle...osa -t-il prudemment...

 

 

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