En attendant la fin du monde...

Nous sommes bien dans la modernité,
Au cœur de cet été,
Aux jours caniculaires,
Succèdent ceux du tonnerre,
Constat aussi de la fin des traditions,
Dans ces orages en évolutions
Comme le dit l’adage,
Du fond des âges,
Ils sont à craindre après la Saint-Jean ;
En se faisant plus violent.
Nous sommes encore dans la tradition,
Comme du temps entre éclair et tonnerre, espace que nous comptions.
Mais là ! au soir du 6 août,
Plus de deux heures dans un ciel en burn out.
Les Dieux de l’Olympe se crêpent le chignon,
Au savoir-faire des salves du canon,
Boum, boum, boum, dans un roulement incessant et métallique,
Un éclair, 2, 3… ils nous font la nique !,
Et de ne pas soir où c’était,
Indéterminable effet.
« C’est la fête au paradis
Ou bien le bon Dieu mari ses filles »
Ce n’est plus la fête, mais une orgie,
Dans le roulement de ces grosses billes.
Trois notes courtes au milieu des tremolos d ‘un aria sans fin,
Puissance du charme Divin.
Dans le ciel à l’unisson,
Signal de la fin d’une tradition.
B.Cauvin©aout 2019