songe
Clair de lune
Couché sur l’herbe, tant affaibli !
Au clair de lune qui lui chantait,
De sa voix blanche, longeant ses plaies,
Des vers d’amour, de l’ange des nuits.
Lui ! Semblait dormir aux frais rayons,
Les yeux fixés sur les étoiles
Bercées en lui comme un long voile,
Il écoutait ! Pensif ; sous son front
Le vent giflait son blond visage,
Ce vent glacial, présage d’hiver,
Le surveillait comme une mère ;
Mais, lui, dormait cet enfant sage
Sans rien dire, sans même un remords,
Ce soldat ! et cachant sa blessure
Dans son dos comme une brûlure,
Ecoutait la chanson de la mort
Jean-Paul MEUNIER
Publié dans POEMES EPARS hors série n°3
contact Ivan WATELLE
Poemes Epars
8 a rue Pierre LAROUSSE 69100 Villeurbanne
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REVEIL
Réveil du matin, visage bouffi
Encore endormi
Réveil du matin
Le bouton encore enserré, un peu de rosée sur les pétales
Le soleil montant doucement
Caressant ce corps de sa chaleur
Qui s’ouvre et s’offre à son bienfaiteur
Les pétales bien épanouis, nous éclaboussent de sa splendeur
Son parfum réveil nos sens, partir on ne sais où
On s’abandonne à son charme
Désir violant de la caresser
Qu’elle soit rouge presque noir, jaune tendre
Violine et blanche, jaune royale, pourpre étincelante
D’un blanc si pure que vous vous sentez au paradis
Où simplement rose, ton envoutement transporte
Invité à une transe cérémoniale
Oh, rose que ta beauté nous éblouie
Le temps passant, la couleur se perd, ta peau se flétrie
Trop de chaleur
Ton rayonnement s’évanoui
Avant la nuit
Dans le fatigue du temps
Tu es toujours belle même à l’automne de ta vie
Les caresses du soleil couchant te rendent encore plus belle
Demain, Eole t’empotera dans ses bras
Te semant à tout vent
Oh, rose reine de notre vie
Lyon sept 2008
Covix
La Vague
Comme la vague venant au bord de plage
Caresse les ondulations ressemblant à des cottages
Frémissant du souffle d’Eole
Leger, prenons l’envole
Partons vers des cimes lointaine
Comme la Plume sur les nuages
Ne faisant plus qu’un dans l’étreinte
Le bleu nous inonde sous les rayons chaleureux du soleil
Parti dans cette plaine
Oubliant d’être sages
Buvant le vin de ta treille
Te perdant au fond de le terre
Ton parcours comme le laboureur
Remplis mon âme de bonheur
Nous glissons lentement vers cet abime accueillant nos joies
Unissons nos corps dans ce désir d’émoi
Que dure cet instant
A jamais graver dans nos chairs
Montons plus haut encore
Comme la vague contre le sémaphore
Avec force elle heurte la falaise
Restant un instant
Se mélangeant en disparaissant dans sa chair
La vague tumultueuse, rageuse
Remuante, caressante, pénétrante, déverse son écume
Covix
Octobre 2008 - Lyon
RHONE ET SAONE
Mélangeons nos corps
Unissons nos efforts.
Mais d'abord d'où viens tu
que tu sois si vert
De Suisse, j' ai traversé le lac Léman
gambadé dans le Valais, l'Ain
Joué des coudes à Bellegarde
Flirté avec le Bourget
Caressé Bellay, et orné le Bugey
Son nectar le déguster
Des vaisseaux mon alimenté
apportant cette couleur de jade qui t'interpelle
Après mille péripéties , facétieux, tumultueux,
je te rencontre,Toi la douceur à la peau café au lait
parles moi de toi
Je viens des Vosges, comme toi je descends des sommets
mais je suis fille de la terre, par mon travail me brunissant
traversant les champs
j'ai vue Niepce, aimée ses photos, dégustée comme toi
tant de nectar différant et si proche
Qu'ils m'enivrent et me font sortir dans les plaines
Ca les enrichies qu'ils disent, même si cela les gènes parfois
Mes débordements leur plaisent
Après ce long voyage langoureux je suis la à tes cotés
Oui amour, laissons nous portés
Déversons notre sang mêlé
que nos coeurs soient réunis dans un même lit
Viens ma métisse étale lentement ton corps
donne moi la main et partons vers le soleil de ce delta
Où le noir et le rose seront notre symbole
Du vert au noir toute ma force
Du brun au rose toute ta douceur
Tempétueux j'irai dans l'arène
Légère tu t'envoleras
regarderas mon combat
La grande bleue nous prendra
Le grand bleu nous absorbera
covix-lyon
octobre 2008
la saone
Malaise
Tous les mots .que j'aimerais.
Dis - les moi,
Tous les mots que je fuis
Baise - les moi,
Que je sente tes lèvres
Modeler ma pensée,
m'empêcher de penser
Que ma chair humide se conforme
Au plaisir de ton désir
Jusqu'à ce que nage, en moi
Le fruit de tes entrailles.
De: Pascal Meunier-Perras
Publié dans Poèmes Epars n° 24
contact: Yvan Watelle
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TES PAS
Au loin raisone des pas
Venant crescendo
Martelant le sol d' un son décidé
Ils sont la, bien cadencés
Planant, invicibles
Pourtant ils flottent la près de nous
Ils passent, doucement,
S'évanouissant vers le lointain
ils sont sourds, moins pesants
L'ouie ne les entends plus
Est ce un rêve
L'écho de ce sol martelé par nos pas
Qui comme un morceau de musique langoureux
Passant en stéréo d'une oreille à l'autre
covix-lyon
Brazzaville pleure
( guerre de 1997 à Brazzaville: seul enfermé dans une maison pendant 2 semaines)
Hermann HODEN M'VOUALA
Poèmes Epars décembre 2004
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covix-lyon
Là
Là, allongé sur le drap de satin blanc,
se dessine des monts et vallées
Deux formes plus rondes et solides traversées par le chemin de la gloire
Caressées par les rayons de soleil te réchauffant, tu es léger
Par la douceur des mains se promenant sur ces promontoires
Corps non muet, s’exprimant de frissons, se laissant aller, s’offrant à la bise légère et caressante
La gloire triomphante dresse son étendard
Epris par sa force, chancelant de sa vigueur printanière envahissant la tanière à sa source
Vigueur joyeuse tant attendue, tendue, douce
Visite des gorges, canions, plaines, traversés des vallées, passages des monts, du désert, de la toundra
Réveil chahutant, enlaçant, embrassant la vie à pleine dent
Merci soleil, merci Eole pour ces douceurs matinales
covix
le 1/12/2008
Vie
Comme la rosée sur les pétales de roses, les gouttes d’eau font de toi un rêve
Comme la douceur d’un soleil de Mai, les léchant sans trêve
Terre immobile ce reposant, sans secousse
Terre immobile apparaît la source
Le mont dressé
Rejoint la vallée
Par ton ombre couchante et la fraicheur de l’onde
Doucement l’inonde
Eole passe lentement
Ton écorce la caressant
Dieu du ciel azur lançant tes rayons chauffant
Séchant, amoureusement fait ce lever le mont et le dresser
Sur l’autre versant pour l’allonger
Ta force pénétrante soulève l’écorce
Dans la vallée sans une entorse
Ta chaleur sillonne
L’onde de la vie la force redonne
La douceur du soleil de Mai s’enfonce
La vallée point n’y renonce
Son cœur battant si fort
Qu’on ne put entendre Thor
De sa fureur répandant
Les canaux inondant
Mélange du ciel et de la terre, dans une féria d’enfer
Que ne renierait pas Lucifer
Virevoltant, de leurs ailes bâtant les oiseaux chantant
Redonnent l’apaisement
Les gouttes d’eau font de toi un rêve
Les léchant sans trêves
Source de mes amours
Terre de l’amour
Déesse Vénus, Eros réunis
Apollon et Aphrodite source de vie
Rêve des amours interdits
Rêve des amours médis
Que ce joigne les monts et les vallées
Les roses et la rosée
Des terres enlacées
En des orages déchainés
Covix- lyon
Qu’il en soit ainsi, avançons dans l’univers
Passons dans des traboules de travers
Ouvrons grande nos portes
Que la vie nous réconforte
Passager du temps dans ton vaisseau aux grandes voiles
Poussées par les vents au milieu des étoiles
Caressé par les rayons te léchant
Du soleil de son feu ardent
Puisse tes racines prendre force et vigueur
Aux entrailles de cette mère nourricière donnant sa saveur
Tendant tes bras feuillus
Prenant à l’azur sa vertu
Vas sur les océans, voguant entre ciel et terre
Le dauphin guide tes rames
Les tics et les tacs
De la machine infernale marquant
La marche du temps
Les tics et les tacs
Tel une partition nous martèle
Au timon nous atèle
Les tics et les tacs la marche du temps
Au premier pas en avant
2/2/2009
Jeunes pousses, tu grandis trop vite
Brûlant tes ailes, ton innocence s’effrite
Au pays des damnés la porte t’entrouvres
Glissant lentement le pied dans l’échancrure
Le gisant de tes pieds recouvre
Reposant sur la bordure
De cette route, il croisa ton chemin
Fièrement il tomba de ta main
Ta jeunesse, tu l’a emportée
Toi l’enfant soldat
Que les grands ont dévoyés
Toi l’enfant soldat
Plus de larmes dans tes yeux
Plus de rires heureux
Comme maitresse
La mort sa prêtresse
Là, au fond de tes yeux
Point de ciel bleu
Ta jeunesse, tu l’a emportée
Toi l’enfant soldat
Que les grands ont dévoyés
Toi l’enfant soldat
Covix-lyon
3/02/2009
Pas de marchant de poisson,
Pourtant le goujon
La queue frétillant
Voyant,
Dans sa veste matelassé
Un être venue d’ailleurs
Son visage d’ange fit battre mon cœur
Regards croisés
Regards échangés
Trop d’amis, près de lui entourés
Lui parler, n’est osé
Diable, mes nuits vont être hantées
Ah ! étrange quand tu nous tiens timidité
04/02/2009
l'aimer ose
Gouttons aux plaisirs de la rose
Point si pique si tu la pose
Que les larmes célestes si déposent
pour levant ton parfum explose
Bêtement
Pas 150 ans
Mais un article de plus fêtant
150 publiant
Fallait bien les larmes célestes sur la rose
Pour si peu de chose
Covix-Lyon
6/2/2009
PROIE DESIGNEE
FIXEE
REGARD
Huit Février
Joues gonflées
Eole par sa bouche soufflé
Voiles gonflées
Par le vent soufflé
Amarres lâchées
Du port détaché
Te voilà embarqué
Dans un monde inconnu
Mer doucement agitée
T’es comme nus
Face à cette éternité
Bienvenue à bord moussaillon
Que longue sois t’as traversé
Tes pas assurés
Que cet océan de vie, pour toi soit bon
En ce jour particulier
Un huit février
Déesse des mers est née
Vingt et un ans passés
Un huit février
Fils de l’onde t’es arrivé
Pas plus beau cadeau
De sortir de l’eau
Maman l’embrasser
Anniversaire souhaiter
Pour toi que règne le bonheur
Cher à nos cœurs
Covix-lyon
8/02/2009
DOUCEUR DU TEMPS
DOUCEUR DU TEMPS QUI PASSE
ÉGRAINANT LES HEURES
AUX SON DU CLOCHER
RAISONNANT DANS LA VALLÉE
COMME L’ONDE PAISIBLE
LE CHEMIN PASSE
SORTANT DE TERRE
RETOUR À LA MER NOURRICIÈRE
DOUCEUR DU TEMPS QUI PASSE
ÉGRAINANT LES HEURES*
.............
COVIX-LYON
LE 10/02/2009
*C'est pas souvant, mais en cliquant sur le texte, lien vers la suite
Dis
Dis, comment tu t’appel ?
Randy
Dis, d’où viens tu ?
D’une bulle
Dis, ‘es arrivé quand ?
Le 8 février comme fruit de l’amour
Dis, tu combien tu pesais ?
Sept livres et trois cent quatre vingt grammes
Dis, et ta toise ?
Un demi mètre et deux centimètres
Dis, quelle est ta vie ?
Dormir et téter
Téter et dormir
Eh ! T’as une belle voix bien clair
Chant de sirène
Pour appeler
Covix-lyon
BLANCHEUR ÉPHEMÈRE
RECOUVRE DE SON MANTEAU
HERMINE HIVER
Dans mes yeux, perle des larmes
Sont de sang dans mon âme
Cœur en souffrance
Pauvre France
Au souvenir des jours noirs
Frappent à ma mémoire
Tombé pour le droit de vivre
Tombé pour des êtres libre
Passage plein de barbelés
De chien enragés
De haine affichée
Des mains entachées
Aurait on oublié
Que de recommencer
Oh toi étranger
Où sont tes papiers
Oh toi étrange sexué
Point te marié
Oh toi agriculteur sain
De chimie fais ton grain
Oh toi l’ouvrier
Travail effacé
Oh ! toi
Oh ! toi
Oh ! toi
Chacun de nous porte sont étoile
D’un temps qu’on dit résolu
Accrochons la à la toile
Du pardessus
Oh ! toi, ressaisis toi
France relève toi
Covix-lyon©over-blog
19/02/2009