Et si on parlait lecture.

Nous sommes le 10 avril de l’an 18 du 3ème millénaire, il est 16 h 10.
Je reviens de la poste et sur la croix verte de la pharmacie, il s’affiche :
21 /02. Il est 22 h 56, et il fait 22°.
Si nous avions un doute sur le dérèglement de la planète, on peut le dire, ce dernier est levé !
La planète bleue a légèrement basculé, mais delà à tout ce bouleversement, il y a un pas de géant qui s’est franchi.
Bon ce n’est pas pour parler de la fantaisie du bandeau de la pharmacie que je fais cet article, mais pour partager un peu de littérature.
Comme vous le savez ou pas, je ne suis pas amateur de romans policier encore moins de thriller, etc.
Mais dans les rencontres lors d’émissions à radio Pluriel, notamment celle du lundi avec Michèle Jacquier qui reçoit des invités, littératures, poésies, théâtre, musique baroque, etc.
Donc lors d’une émission, deux auteurs de romans policiers étaient à l’antenne pour nous parler de leurs ouvrages.
L’un était de la maison, comme on dit dans le jargon de l’intérieur et l’autre professeur d’anglais à l’université Lyon 1.
Puis j’ai lu deux ouvrages autour d’Arthur Rimbaud, il m’en reste un troisième à lire.
Et, je viens de commencer un bouquin autobiographique, un univers carcéral d’un homme.


La Mort des faucons .
Gérard Potiron.
Une organisation secrète décide de monter une opération pour arriver à un monde de paix.
L’histoire se déroule entre l’Égypte, la France, le Liban, Israël, et les territoires palestiniens.
Pour l’anecdote, il y avait peu que j’avais fermé la dernière page que les infos nous parlent d’un fait me rapprochant, indirectement, de cette histoire.
En toile de fond le conflit entre Palestiniens et le pouvoir israélien, le succès de l’opération amènera la paix dans le secteur !
L’auteur sait de quoi il parle, il connaît quelques rouages et il nous bâti le jeu du Conseil d’Osiris en lutte pour la paix.
Je ne dévoilerai pas l’intrigue. Le roman est monté comme une série policière, disons dans l’ombre des officines officielles.
On se laisse prendre au jeu, malgré une écriture en manque de souplesse.
Une bonne lecture à suivre.


Le deuxième roman.
Le Héros de la R.D 311.
Jean Ducreux.
On change totalement de registre.
Dès les premières pages on connaît le crime, son auteur qui devient un héros !
L’enquête va se boucler et vite classer, sauf qu’un gendarme a des doutes.
La pigiste du Progrès à Saint-Étienne pensait elle aussi que son article ayant mis en avant l’acte héroïque du quidam, se voit contrarié par la rédactrice en chef et l’affaire va prendre une autre tournure.
Contrairement au précédent que j’ai lu en dilettante, l’auteur m’a embarqué dans son récit et j’ai dû aller jusqu’au bout en peu de temps.
C’est bien mené, il y a des rebondissements à chaque chapitre, bien nous connaissions l’acte du crime, arriver vers sa conclusion est une autre histoire qui nous tien en haleine.
Une lecture que je vous conseille.



Nous connaissons tous Arthur Rimbaud.
Mais lire autour de son œuvre, de sa vie, son parcours de "L’homme aux semelles de vent" comme le qualifia Paul Verlaine est un régal pour l’esprit.
Lors du lancement de « Le magnifique Printemps » Lyon 2018 à la mairie centrale, après une soirée inaugurale avec Jacques Bonnafé, Alain Borer et Jean Rouaud sous le patronage de Thierry Renard de L’Espace Pendora.
Une belle soirée poétique.
J’ai fait l’acquisition de trois ouvrages autour de Rimbaud.
Rimbaud en Abyssinie de Alain Borer (je ne l’ai pas encore lu)
L’heure de la fuite de Alain Borer, je l’ai dévorée !
« Un soir j’ai assis la beauté sur mes genoux. »
Un parcours poétique en hommage au poète.
Celui-là aussi je l’ai dévoré !




