Déjà...

Trois ans

      Merci à vous d'avoir lu, aimé ou pas cette vie qui défile dans ces articles. Trois ans déjà en ce vingt et un Avril que j'osais prendre le chemin des bloggeurs, ne sachant pas très bien où il me mènera...

     Cris contre la bêtise, peut être même la mienne d'ailleurs. Laisser des impressions visuels et écrites sur la ville qui m'accueillit, sur les alentours, mes voyages, les joies et les peines.... Laisser mon imagination vagabonder dans ces vers aux files des articles .

    Poster cette histoires lointaine commencée il y a des années, la coucher sur le site, la mettre sur pause... pour la reprendre.

    Me laisser bercer par cette musique qui marqua chaque pas de l’existence, la faire partager tout comme les livres, films, etc...

    La vie culturel aussi, bref c'est comme un sac à main féminin... reflet de ce deuxième coté...

     Mais ce que j'aime par dessus tout, c'est cette instant où je dépose l'encre du stylo sur le papier quadrillé qui me sert de brouillon avant de taper ces mots sur l'ordi et les coller dans l'espace virtuel qui est mit à leur disposition. Ces mots glissent sur la vague d'un océan que la musique de Mahler accompagne. Vagabondage au coeur d'une lande au mille senteurs de genêts, d'ajoncs, de bruyère, de fleurs sauvages. Ce perdre sur le sentier de la vie parmi les voies asphaltées qui même nulle part. Juste des routes sans fin, truffées de carrefours, rond points, partir comme cela, ici vers un delta où revient Mahler, éternel douceur de son adagio si cher à Visconti et jouisseur à mon oreille. J'entends le souffle léger d'Éole, dont je suis un fils, sur cette plaine dans les prés, regardant gambader les chevaux, comme eux, je vais, je viens parcourant le monde, toujours accompagné des violons, l'ombre d'une harpe, avec eux mes ailes ce déploient rejoignant mon père, ce tenant par la main nous voyageons dans l'éther, faisant bruisser les feuilles des arbres, danser les hautes herbes, aidant les oiseaux dans leur envol, soutenant la feuille pour qu’elle ne s'abîme pas en arrivant au sol. Parfois un mécontentement et nous bousculons les choses, soulevons les océans, mais bien vite le calme nous revient, c'est comme une crise d'adolescent, et nous berçons ces enfants perdues dans ce monde sans repaire, alors je lâche sa main, continu seul le voyage qui me portera au delà de cette montagne, vers une autre plaine où jouant d'un souffle fort, je fais voltiger les chardons du Baragan, pour finir, me reposer dans ces paysages Toscan que j'affectionne tant. Fermant les yeux, les dernières notes, Mahler en fait mon univers.... Comme une boucle, il repart et m'emporte à nouveau vers des aventures que je continue à vous conter... des plaines Roumaines ou pas à celle étroite de mon quartier en passant par je ne sais quelle contrée imaginaire que me narre la partition de Mahler...

Covix-lyon@16/04/2011

Comments

[Gaia]

Bon anniversaire de blog avec un jour de retard .Pardon .Pour l'avenir pleins de belles choses pour toi .Je suis vraiment fan de ta plume ! Gros bisous .Amitié .

[covix]

Bonsoir Gaia,


Merci pour ta visite, c'est un plaisir de te lire. Peut importe, l'esprit est là.


Bon week-end.


Bisous

[Nettoue]

Ton lien de retour m'a annoncé < Cette page n'existe pas >


Je suis donc allée dans mes liens car je savais que ce stupide message mentait ^^


J'ai bien fait de ne pas manqué cette page d'écriture, cet artivle est un poème et j'ai aimé


Voilà


Bisous Covix

[covix]

Bonjour Nettoue,


Je rencontre aussi ce problème sur d'autres sites, OB est un farceur...mais il y a toujours un moyen de passer par la fénêtre si la porte est bloquée... si j'en juge ton plaisant passage, c'est
une ouverture empruntée.


Bonne journée


Bises

[LADY MARIANNE]

BON ANNIVERSAIRE DE BLOG


un trop beau poème pour fêter ces 3 ans !!   bravo !!
pas toujours facile un blog !!
mais tu es zen toi !!
gros bisous  pour cet anniverblog !!!
Lady Marianne

[covix]

Merci Lady, non pas simple, surtout quand parfois nous sommes touchés par un désordre que la vie nous donne, j'ai faillit le laissser tomber, d'ailleurs j'en avais d'autres que j'ai fermé...
celui-ci je m'accroche, des liens, même si ils sont virtuel, ce sont tissé... une vie.


Bises