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Le blog de covix-lyon

ex blog du passager 2

Rédigé par B.Cauvin Publié dans #Poésie

 
Rosaire

Sous cette tonnelle
Aux senteurs éternels
Nous invitent à la pause
De milliers de roses

De l'annonciation
A l'assomption
Au douceur de l'air
 Le parcours de ce rosaire

Instant de pleinitude
Instant de solitude
Le parfum des milles roses
Nous invite à la pause

Bernardus
Covix-lyon©12/04/2009
 


ODE À LA VIE

COMMENT PRENDS TU CETTE VOIE
COMME TU LA VOIS
VERS LES SOMMETS DE TA VIE
ET SORTIR DU NID

AU TRAVERS DE CE CHEMIN
QUI TE PREND LA MAIN
LAISSES TOI GUIDER
A CHAQUE PAS AVANCÉ

VERS L'AMOUR IL TE MÈNERA
BLONDE SULFUREUSE
BRUNE PULPEUSE
ADONIS PEUT AIMERA

LA VIE, AIME LA
ELLE T'AIMERA
DANS TES BRAS TU L'ENSERRES
TU L'EMBRASSES
SOIT AVEC ELLE COMME UNE GRÂCE
QUI FÉCONDE LA TERRE

Bernardus
Covix-lyon©11/04/2009

 

 


 

 










TABOU


Branle bas de combat à la milice
Kano et Tashiro des novices
Combat de corps-à-corps sur le Tatami
Combat au sabre avec férocité
Jeux Guerriers
Plus dangereux pour la milice à demi
Attiré par Kano, frêle et sensuel
Métaphore homosexuelle
Tolérée
Car non revendiquée
Microsociété masculine
En lutte interne pour le pouvoir
Kano, à l'allure si fine
Samouraï, geisha
N'en est pas le hasard
Tabou d'Oshima


Bernardus
covix-lyon©08/04/2009
 
 

Green

Voici des fruits, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous,
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer sur mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée,
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
toute sonore encore de vos derniers baisers;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
 
Paul Verlaine 

 

 


 

 


Ide


Que tu ne sois pas fier de toi
Je le conçois
Que tu joues les guerriers
A te camoufler
Me déplais
Ide que j'aimais
Reste dans ton bassin
Ne change pas de jardin
Tu embellis notre univers
De ta pourpre couleur
Alors que faire
Des multi couleurs


bernardus
covix-lyon©03/04/2009















 

                               
                 Tu écris la poésie et je la signe

(1)

Je n'ai pas le pouvoir de te changer
Ni de t'interpréter,
Ne crois pas qu'un homme pourrait changer une femme
Toutes les prétentions sont vaines
Des hommes qui ont l'illusion
D'avoir créé la femme de l'une de leurs côtes,
La femme ne sort jamais de la côte d'un homme
C'est plutôt l'homme qui sort de son bassin
Comme le poisson sort du bassin d'eau,
C'est lui qui provient d'elle
A la manière des hourias sur le fleuve
C'est lui qui tourne autour du soleil de ses yeux
En imaginant qu'il reste immobile à sa place.

Nizâr Qabânî


Ainsi, j'écris l'histoire des femmes

Editions Albouraq
"La librairie de l'orient"
18, rue des fossés Saint Bernard
75005 Paris




 

Premier


Un petit poisson
Qui vivait dans l'eau
Perdit la raison
Et fini dans mon dos
Au premier de mois
Par décret du roi
Céda ta place au père Janvier
Dans le dos accroché
Comme un pied de nez
 A ce passé

Bernardus
Covix-lyon©31/03/2009

 

 
Le fer à la main

Magie du net
Via la box, sur l'ordi
La télé regardé
Taratata est net
Table à repassé déployée
Je m'y suis mit
Le fer à la main
Le téléphone à l'épaule
Sur les tissus, fais courir le machin
A l'autre bout, on veux un coup d'épaule
Mais là,  je peux rien faire
Je passe le fer
Une heure de conversation
J'attaque les pantalons
Souhaits de bonne nuit
La communication fini
Drinng (je fais bien le téléphone!), il sonne
Le fer à la main
C'est ma fille qui qui me sonne
Elle s'inquiète, le portable est sur messagerie!
Le fer à la main
Oh il n'a plus de batterie
Je raccroche, et met le portable sur chargeur
Appel ma fille avec, tourne pas le compteur
Randy, pleur
Deux, trois mots, un coup de coeur
Maman appel, pour nous c'est la fin
Le fer encore à la main


Bernardus
covix-lyon©28/03/2009
 
  

 

Vole... les mots

 

 

Plume d'oie
Plonge dans la couleur de l'e
ncrier
A ce que je vois
Les mots arriver
Sur la papier
Faut les coucher
Venus ce reposer
De cette longue traversé
Un peu de poudre sur le parchemin
Pour les sécher
Prendrons d'autres chemins
Sergent Major t'a remplacé
Mais toujours sur le papier
T'es penché
Sur le papier buvard
Imprimé, séché
Et tu repars
Le Baron ta plume a transformé
Les mots sont encore passés
Encre bleue, rouge, verte ou noire
Plus de buvard
Mais devenu plus bavard
Mots vous courrez au travers des ondes
Vos silhouettes vous étalez
Comme les baigneurs sortant de l'onde
Au soleil ce séché
Sur la toile vos ombres sont imprimées
Chacun de les attraper
De les poser
De vous aimer
Voir, à travers le monde, circuler
Ecrit, pensé ou parlé
Nul ne peu vous arrêter
Vous parlez
Pour l'éternité


bernardus
covi-lyon©25/03/2009

 
 

 

 




Ciel

Tu te pares
Du rouge comme phare
Sur tes joues
Se répandant
Comme le houx
Éclatant

Tu t'étires
Déchires
Languissant aux vents
Te poussant doucement


Tu prends ton temps
Nous narguant
De tes rougeurs
Donnent de la couleur
Lentement
Au couchant


Bernardus
covix-lyon©24/03/2009

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 


DÉCHIRURE DU TEMPS
ÉCLAT DE LA FIN DU JOUR
ORAGE D'ÉTÉ

 

 

 

 

 

 

 

 

 



ADOLESCENCE

"Une fois pendant Carnaval, Nekhlioudov fut si occupé à divers plaisirs que, tout en venant chez nous plusieurs fois par jour, il ne me parla pas une seule fois. Cela me blessa si fort qu'il m'apparut à nouveau comme un homme hautain et antipathique. Je n'attendaisque l'occasion pour lui prouverque je ne tenais nullement à sa compagnie et n'éprouvais pour lui aucun attachementréel.
       Quand après le Carnaval, il voulut pour la première fois bavarder avec moi, je lui dis que j'avais des leçons à préparer, et montai chez moi; cependant, un quart d'heure plus tard, quelqu'un entrouvit la porte de la salle d'études et Nekhlioudov s'approcha de moi.
     - Je vous dérange? me demanda-t-il.
     - Non, répondis-je, malgré mon désir de lui répliquer que j'avais effectivement du travail.
     - Alors pourquoi êtes-vous sorti de la chambre de Volodia? Il y a pourtant lontemps que nous n'avions discuté. J'y suis déjà habitué qu'il me semble que quelque chose me manque.
      Mon dépit disparut en un instant et Dimitri redevint à mes yeux l'homme bon et charmant de naguère.
     - Vous savez sans doute pourquoi je suis parti? Dis-je.
     - Peut être, répondit-il en s'assayant près de moi, mais même si je m'en doute je ne puis le dire tandis que vous le pouvez.
     - je vais vous le dire: je suis parti parce que j'étais faché contre vous. Non... pas faché, mais contrarié. Plus simplement: j'ai toujours peur que vous ne me méprisiez parce que je suis encore très jeune.
      - Savez vous pourquoi nous nous sommes tant liés, vous et moi? fit-il en répondant à mon aveu par un regard amusé et compréhensif; pourquoi je vous aime plus que des personnes que je connais mieux et avec qui j'ai plus de choses en commun? Je viens de le comprendre: vous possedez une qualité extraordinnaire, rare: la franchise..."

Tome 1, enfance, adolescence et jeunesse
Adolescence


TOLSTOÏ

 

 


 

VIE
TU DIS
CONTAMINÉ
NON !
PRÉSERVÉ
CAPOTÉ, L'AIMER

BERNARDUS
COVIX-LYON©22/03/2009

 POUR QU'IL NE SOIT PAS
 LE POURVOYEUR DE MORT
 CENT DIX AU PRINTEMPS
bernardus
covix-lyon©21/03/2009

 Un matin
Dans un beau choux
Les garçons apparaissent
A la rose son choux
Les filles naissent
Mais un matin
Dans mon jardin
Ces drôles de roses
Filles et garçons sont apparues
D'une autre façon voir la chose
Troisième sexe sont devenus
A la fois raillé et envié
Aimé et chatié
La haine n'on pas mérité
Ni l'excès d'être aimé
Seulement de vivre
Comme humain
Etre libre
Sur le chemin
Il sait de l'amour
Recevoir et donner
Dans ces roses il est né
Au soleil de ce jour
Bernardus
covix-lyon©19/03/2009
 
 

 

 Tissus
 
Le maillage industriel en terre de France
C'est une serpillière en errance
Quatre vingt sites licencies
Des milliers, tertiaires, ouvriers aux tapis
Pour quarante c'est la fermeture
Ceux qui font vivre la France sans couverture
Quarante cinq sites en veille
La force du labeur sans sommeil
En grève quatorze sites
Et s'allonge la liste
La cause n'en est pas la crise
Mais la finance qui ce grise
La rentabilité sont ivresse
Comme l'ivrogne elle s'en saoul
Et s'écroule
Rejetant sur les autres sa faiblesse
 
Bernardus©19/03/2009
 
Tape le linge...........
 
 
Tape le linge dans l'eau claire.
Tes bras qui ont des fossettes sont beaux.--Tes jambes tu les serres.
 
Tu es la laveuse. Tu jettes
dans l'eau le linge dure et sale
des paysans aux douces têtes.
 
Et ensuite et l'étales
à des ficelles dans les cours
qui sont près des étables.
 
Les dimanches et les grands jours,
il y a des chemises blanches
pour tes frères qui font l'amour.
 
Tu danses sous les grandes branches,
sur la place publique, au village,
et on a envie de tes hanches.
 
Pendant ce temps les garçons sages
au tir font péter les capsules
et à la loterie ils gagnent.
 
... Tu as l'air d'être heureuse.
Mais demain tape dans l'eau claire
le linge qui fait-- plac-- laveuse
 
en écoutant l'eau sur les pierres.
 
 
Francis Jammes
De l'Angelus de l'aube à l'Angelus du soir.
 A la santé......
Demain soir, une pinte en main
Jusqu'au matin
Dans un pub de l'Eire
Lèves ton verres
Pour St Patrick fêter
La gigue s'en t'arrêter danser
Au son des violons,
Et cornemuses
Qu'il est bon
Quand on s'amuse
Pinte Guinness
Feinte l'ivresse
Pour la St Patrick
Soyons romantique
Bernardus
Covix-lyon©16/03/2009
 
Au revoir l’Artiste
Joséphine a le cœur triste ce soir
Son Alain ailleurs est allez voir
En ces temps de crise
Que ne connaît pas sa petite entreprise
Gaby est comme Joséphine
Deux orphelines
Merci l’Artiste généreux
Merci l’Artiste valeureux
Par ce jour d’ébène
Monte à l’Eden
Covix-lyon©14/03/2009
 

 

 

Ris

 

       Mars Dieu de belligérant

Dieu de la guerre

C’est au présent

Qu’on voudrait naguère

Mars maintenant

Mois de la poésie

Sourit doucement

De Mars point ne ri

Même si c’est ton thème

Lance l’anathème

Hermès nous annonce la venue

De Bacchos

Pan et Don Cassius

A la vie toute nue

Le grec Dionysos

Latin Bacchus

Mars changé en dieu du rire

Un mois pour le dire

Grand maître des mots

Rire soulage nos maux

Mars range ton glaive

Et la plume lève

Sur nos têtes des giboulées

De rires poétique

Que Zeus exalté

Lança épique

Bientôt le printemps

Des poètes c’est le temps

Préadolescent

Ce 11 ème printemps

Ris

C’est la vie.

 

Covix-lyon©03/03/2009

 


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