livres
Après avoir dévoré...
Quand je pense que Beethoven est mort, alors que tant de crétins vivent... de Eric-Emmanuel Shmitt, ed Albin Michel; Enéide de Virgile, Folio classique; L'étrangerde Camus, Folio;Caligula et Le malentendu de Camus (Pièces), Folio;La part de l'Ombre, Jean Tardieu, Nrf/Poésie/Gallimard; Le pays ou l'on n'arrive jamais de André Dhôtel, J'ai Lu; La trilogie de Aki Shimazaki (Mitsuba,Zakuro,Tonbo),ed Leméac/Actes Sud;La décisionde Alain Leclef, ed Edilivre; La voie vers l'Orient, de Bernard Bosson, Ed Beaurepaire; L'Odyssée de Homère, Ed La Découverte; Mille jours en Toscane, de Marlena de Blasi, Ed Mercure ed France/Biblothèque étrangère; Tête de diable, Paul Sulitzer, Ed, Stock; Vivre encore un peu de Christophe Donner, Ed Grasset et L'Orée des peut-être, de Pénélope Estrella-Paz, Collection Arrabesque... J'ai fais l'acquiqition de deux livres,
Du temps qu'on existait, de Marien Delfavard ed Grasset;que j'ai entammé...
En passant à la Fnac pour la recherche d'un numéro 21 de "Parmis eux" ,série mangas dans les editions Tonkam, que suis ma puce ( oui une puce qui porte un minot bien trop grand pour les cm cube qui lui sont offert, vas incescement sous peu sentir la délivrance ce petit être qui formé dans sont univers), ceci dit je trouvais le volume qui lui manquait.
Changement de rayon, passage librairie, trouve là aussi des bouquins au parfum de passé, mais que je trouve en ce moment avoir "besoin", de la pésie et philo, oui c'est comme cela dans mes désirs ou pas.
Comment les présentés, ils sont pas nouveaux, du plus vieux au plus jeune où l'inverse, bon pas de chrnologie, ils passent dans ma main comme ils viennent
D'abord
Marguerite Yourcenar,
"MEMOIRES D'HADRIEN"
" En imaginant les Mémoires d'un grand empereur romain, l'auteur a voulu <<refaire du dedans ce que les archéologues du XIX siècle ont fait de dehors>>. Jugeant sans complaisance sa vie d'homme et son oeuvre politique, Hadrien n'ignore pas que Rome,malgré sa grandeur, finira un jour par périr, mais sonréalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l'importance de penser et de servir jusqu' au bout" Extrait de la 4ème de couverture
Geoges Pompidou
Oui ancien président de la république, fut aussi professeur de français, au Lycée Louis le Grand il partageait son banc avec Aimé Césaire et Léopold Sédar
Senghor.
Publia une anthologie de la poésie française que je cherchais depuis les années 70, mais sans forcer, j'ai mis la main dessus ouf ravis
" Lorsqu'un poème, ou simplement un vers provoque chez le lecteur une sorte de choc, le tire hors de lui même, le jetant dans le rêve, ou au contraire le contraint à
descendre en lui plus profondément jusqu'à le confronter avec l'être et le destin, à ces signes se reconnaît la réussite poétique".
Et pour finir
Platon
Le banquet
Au banquet d'Agathon, chaque convive devra <<prononcer un éloge ( du dieu) Eros, le plus bel éloge dont il sera capable>>
Le banquet est l'un des plus beaux textes de Platon, qui dessine au pasage un portrait vivant et plein de charme de son maître Socrate.
Bon, c'est parti, passé à l'attaque des premières
page " Mémoires d'Hadrien", ça commence fort, les pensées de l'empereur sur son lit de chevet où la maladie est entrain de l'emporter, beaucoup de reflexion philosophique que nous devrions avoir
en poche. Il écrit ses pensées au jeune Marc, quelques extraits qui me passent par le tête pour vous les fairent partager.
" Ce matin, l'idée m'est venue pour la première fois que mon corps, ce fidèle compagnom, cet ami plus sûr, mieux connu de moi que mon âme, n'est qu'un monstre sournois qui
finira par dévorer son maître. Paix... J'aime mon corps; il m'a bien servi, et de toutes les façons, et je ne lui marchande pas les soins nécessaires."
" Ne t'y trompe pas: je ne suis pas encore assez faible pour céder aux imaginations de la peur, presque aussi absurdes que de celles de l'espérence, et assurément beaucoup plus
pénibles. S'il fallait m'abuser, j'aimerais mieux que ce fût dans le sens de la confiance; je n'y perdrai pas plus, et j'en souffrirai moins. ce terme si voisin n'est pas nessairement immediat;
je me couche encore chaque nuit avec l'espoir d'atteindre au matin. A l'intérieur des limites infranchissables dont je parlais tout à l'heure, je puis défendre ma position pied à pied, et même
regagner quelques pouces du terrain perdu. Je n'en suis pas moins arrivé à l'âge où la vie, pour chaque homme, est une défaite acceptée. Dire que mes jours sont comptés ne signifie rien; il en
fut toujours ainsi; il en est ainsi pour nous tous. Mais l'incertitude du lieu, du temps, et du mode, qui nous empêche de bien sistinguer ce but vers lequel nous avançons sans trêve, diminue pour
moi à mesure que progresse ma maldie mortelle."
" Manger un fruit, c'est faire entrer en soi un bel objet vivant, étranger, nourri et favorisé comme nous par la terre; c'est consommer un sacrifice où nous nous préférons aux
choses."
" Quant aux scrupules religieux du Gymnosophiste, à son dégoût en présence des chairs ensanglantées, j'en serais plus touché s'il ne m'arrivait de me demander en quoi la
souffrance de l' herbe qu'on coupe diffère essentiellement de celle des moutons qu' on égorge, ........"
Je continue la lecture de cet ouvrage savoureux, mais il me semble plus diffile maintenant, que dans ma jeunesse, de lire
les belles pages d'une oeuvre et d'écouter la radio en même temps, cela me déconcentre, alors qu'au paravent ça m'accompagnait, mais je persiste et essaie de le cultiver à
nouveau.
Marguerite Yourcenar
Mémoires d' Hadrien
Edition Folio
La vallée des Rubis
J'en ai terminé avec les mémoires d'Hadrien, bien que le
sujet soit fictf, c'est une approche de la vie de cet Empereur, l'auteur s'imagine être l'homme sur ces derniers instants, c'est un exercice de style très réussi et j'ai bien aimé cette écriture,
bon j'ai progressé dans le Banquet de Platon et attaqué un livre que mon fils m'a prèté, " La vallée des rubis" de Joseph Kessel
Extrait
"C'était un dimanche d'autome...Il bruinait depuis le matin. Le ciel de Paris touchait presque l'ardoise luisante des toits.
J'étais seul chez moi et je ne faisais rien avecdélices. Je revenais d'un long voyage torride. La fraîcheur de la pluie, sa couleur de perle obscure me semblaitent
admirables. Je rêvais de m'enfermer au fond d'une campagne féconde et douce, d'y trouver racine, équilibre et d'entreprendre enfin, avec patience, un des livres auxquels je pensais si
souvent.
Au milieu de mes songes, le bruit le plus agressif retentit: la sonnette de la porte. Je n'attendais personne; je ne bougeai pas. Mais le timbre vibrait de plus en
plus fort et à une cadence toujours plus vive.
Le moyen de ne pas ouvrir? Je maudissais l'importun.
Et puis sur le palier, je vis des yeux d'un bleu intense, un visage aigu tout couvert de taches de rousseur... et je n'éprouvai plus la moindre colère."
Ainsi démarre l'histoire que nous compte Joseph Kesssel.
C'est passionnant.
Edité par France Loisir
123 bld de Grenelle
75015 Paris
Février 2009