Soixante

Soixante,

Astre du jour

Dans les cieux tu luis

Comme ta soeur de la nuit

Son coeur nous donne le jour!

Puissance de ton travail mis à mal

Jalousie, oppressante du mal

De ta force tu crées des richesses

Pour leurs finesses, leurs liesses

Seigneurs non reconnaissants de ton labeur

Ombre dans leurs coeurs

Échine courbé

Corps fatigués

Las, éreintés

Jusqu'à la moelle usés

Sous leur vent comme le roseau tu a plié

de ces souffles malsain te canardé

Avec eux pas d'osmose entre Éole et Ra

L'égoïsme sur toi s'abat

Puissants, nantis au lieu de te récompenser,

Des richesses que tu leur a donner

La fosse ce creuser

Pour te voir y reposer

Le travail, c'est la liberté!

Le repos en est son apogée

Leurs mains ne parlent parle de la même vie

Les tiennes, sont plus propres même dans le cambouis

Jouisseurs des richesses, pour vous la retraite loin l'idée

Labeurs, courbés, usés, ce repos à vous de le savourer

Partage équitable de richesses

Pour un repos plein d'allégresse

Covix-lyon©28/06/2010