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Le blog de covix-lyon

Antinoüs 2

3 Mai 2011 , Rédigé par covix Publié dans #nouvel

-Antinoüs, il est temps de passer à l'abri, un bon repas nous attends...

   Ils quittèrent la proue, au grand damne du jeune homme, rejoignirent la cabine impérial et satisfaire au menu concocté par un soldat au savoir faire culinaire, soldat qui était au service de l'empereur, cuisinier et goûteur des mets...

    Accostant au port du Pirée, descente du navire, ce dirigeant vers Athènes, l'empereur accompagné de l'éphèbe allèrent vers une bâtisse où demeure un précepteur qu'il fréquenta lors de ses universités. Arrivant, sans tambours ni buccins, ils étaient sur le pas de porte, une étrange agitation semblait régner dans la maison, les serviteurs reconnaissant l'empereur s'écartèrent en silence le laissant entré avec son jeune compagnon... L'homme qui lui dispensa son savoir était alité, plutôt mal en point, le visage creusé, le teint cireux. Hadrien ne marqua sur son visage, la peine qu'il venait de recevoir... celui qui l'avait instruit était en route pour le Styx... L'empereur posa son séant sur le bord du lit et prit les mains qui jadis avaient ces livres qui lui donnait les préceptes de la philosophie, il ne disait pas un mot, seul leurs regard parlait pour eux. Ils restèrent comme cela toute la soirée, Antinoüs reçut un tabouret pour qu'il reste auprès d'eux, il prenait une leçon de simplicité, de dignité, le vieillard eu comme repas que quelques fruits, ses hôtes partageaient la corbeille avec lui. Hadrien de temps à autres passait un linge humide sur son front. La nuit les surpris en cette maison, rien ne changea dans la vie d'Hadrien, il resta près de l'homme; ce dernier semblait heureux de la venue de son illustre élève, un léger sourire courait sur ses lèvres, le sommeil le prit dans sa béatitude, doucement porté par les flots du Styx, les âmes de ses ancêtres l'accompagnant, il partit pour le grand voyage de l’au-delà. L'empereur croisa ses mains sur son corps, fit savoir au domestique que le maître était en son dernier chemin. Il resta près lui jusqu'à l'aube, les serviteurs, aidé des membres de la famille, dressèrent le bûcher sur lequel prendra place ce corps dont l'âme partit au royaume des morts.

    La cérémonie funéraire terminée, l'empereur et Antinoüs allèrent vers la bibliothèque, Hadrien choisi des livres, fit venir des éducateurs et en leurs compagnies il prit de nouveau savoir partagé avec son jeune compagnon.

    Le soir venu, dans la chambre qui les abritent, ils dissertent sur les lectures de la journée...La valeur d'une lune entière était passée, les vents favorables, les oracles aussi, Hadrien ayant renforcé son savoir hellénique savait que c’était le moment de partir pour Rome, dans ses bagages il emporterait un auteur de théâtre et un enseignant en philosophie, des parchemins aussi... Le dernier cordage décroché, les voiles tendues, les rameurs firent claquer les pales dans l'eau et les navires quittèrent le port du Pirée.

    Le deuxième soir, après le énième émerveillement du garçon sur ces habitants marins, sur l'immensité bleu qui l'étourdissait, il regagna la loge impérial, l'empereur, après avoir dicté quelques instructions à un scribe, bulles qui seront luent au sénat après son retour. A chaque étape, il faisait de même, ainsi les doléances des contrées étaient misent en oeuvre.

   Le scribe quitta la pièce, Antinoüs y entrait, un repas léger, composer de fruits, puis les échanges philosophiques sur ce qu'avait vu le jeune homme... ses sensations... L'empereur est allongé sur le lit, l'éphèbe est assis près de lui, lui prenant la main, il l'attira à lui, ce n'est plus un effleurement des lèvres, mais un long et langoureux baisers qui fût échangé, la toge du jeune homme tombait à terre, l'empereur étreignant le garçon, la mer berça leur première nuit d'amour...

   La flottille arriva à Brindisium, et un cortège ce forma pour remonter la voie Appia jusqu'à Rome... Sabine, l'impératrice accueillit Hadrien en la villa Hadriana proche d'une trentaine de kilomètres de la capitale romaine, la villa ce situe à Tibur (Tivoli), c'est là qu'il installera son amant, les philosophes... il y a aussi des thermes, le théâtre maritime, etc, le tout répartie sur 120 hectares, l'empereur fit venir des artistes sculpteurs pour créer des bustes à l’effigie de son favori... il en ornera sa demeure, partout dans l'empire, comme si un éclair avait transporté l'évènement, des sénateurs, questeurs, ou autres notables imitèrent l'empereur un faisant peindre ce beau visage, ou de belle statue. Le temps passa, quelques sénateurs résistaient à cette idôlaterie, commençant même à critiquer l'empereur pour son goût des jeunes garçons...     En orient arriva aux oreilles d'Hadrien l'incapacité de la gouvernance à faire face aux désordres provoqués par des jalousies entrent juifs, grecs et perses ou égyptiens... il décida d'aller mettre de l'ordre la dedans, partant en expédition vers la Judée, Antinoüs était du voyage, comme promis, il était son ombre, il partageait ses journées, mais aussi ses nuits, elles étaient bien agitées...

   Sur place, reprenant la situation en main, il défit une armée persique qui s'était rebellée, signe une paix avec le prince local, et fit détruire Jérusalem, dispersa les juifs dans l'empire, le calme revint, il resta longtemps en ce territoire, puis alla en Égypte, installa son campement au bord du Nil, un soir alors que la lune était en apogée, l'empereur, alors qu'une fête était donnée pour un dignitaire du pays,  fait chercher son amant qui manquait à la table... les serviteurs étaient affolés et couraient dans tous les sens, Hadrien devint inquiet...un serviteur lui est dans l'effroi, le jeune homme pour ces vingt ans, marchait nu au bord du fleuve, y pénétrant lentement comme pour un cérémonial... et... soudainement disparu dan son intégralité... les appels, les injonctions ne le firent pas stopper dans le geste inexpliqué... Hadrien en eu un grand chagrin, à l'endroit précis du drame il fit ériger une ville qui porte son nom, Antinoupolis, actuel Antinoè... Les prêtres égyptiens lui dressèrent des statues, des bustes en l'honneur d'un serviteur d''Osiris, il en est ainsi pour tous ceux qui disparaissent dans le fleuve, ces morts sont choisis par le Dieu.

    Hadrien le déifia, fit élever de nombreuses statues, le vallon du Canope dans sa villa est à son honneur ainsi qu'à Isis et Sérapis...

    Le sénat est en hostilité ouverte avec l'empereur, pour calmer les sénateurs, n'ayant pas d'héritier, il adopta Lucius Aélius Venus, qui reçut le nom de César, adoption du au faite qu'il n'eu pas d'héritier avec l'impératrice Sabine. Ce n''est pas de gaité de coeur, l'adopté avait trente ans et piètre gestionnaire, il ne lui succèdera pas, la maladie l'emportant, c'est Antonin qui le remplacera remarqué par Hadrien pour sa sagesse dans la gestion des affaires en orient. Après la mort d'Hadrien, il mit six mois pour faire accepter par le sénat que l'ancien empereur reçoive l'Apothéose.

 

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Préambule:

 

L'histoire est riche d'amour homosexuelle, cette page en retrace mon imagination...

 

Cette histoire est fictive en bien des points, seuls les protagonistes Hadrien, Sabine, Antinoüs, César et Antonin, sont des personnages réels, des faits historiques ce mêlent à mon récit romanesque.

 

     (suite)

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