Préambule:
L'histoire est riche d'amour homosexuelle, cette page en retrace mon
imagination...
Cette histoire est fictive en bien des points, seuls les protagonistes
Hadrien, Sabine, Antinoüs, César et Antonin, sont des personnages réels, des faits historiques ce mêlent à mon récit romanesque.
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Hadrien et Antinoüs.
Quittant le sénat où il venait de passer tôt ce matin là, prenant place en tête du
cortège, il donna l'ordre du départ. L'ensemble dans un bruit fracassant prenant des chevaux, roulement des roues sur les pavés de la via Aurelia en direction de Pisae (Pise), m^lés à ceux de la
piétaille qui fermait le cortège. La route sera longue, bien plus longue que celle empruntée par voix maritime. L'empereur avait décidé de ce parcours, il lui permettait de prendre contact avec
les notables locaux et régler d'éventuel conflits ou divergences avec eux, c'est vrai que sous son règne la paix romaine prenait tout son sens. Hadrien homme lettré, grand diplomate, refusait
tout règlement à coup de glaive, bon parfois il ne fût pas possible pour son entourage d'éviter des affrontements. Les longues chevauchées ne lui faisait pas peur, venant d'Ibérie, il du
traverser la Gaulle pour venir à Rome où Trajan le fit venir... Il parcourra aussi les frontières du nord, passa en en pays Celtes pour ériger le mur qui porte son nom entre la terre du sud et
celle du nord de l'ile, mur frontalier pour stopper l'avance de barbares venus d'ailleurs...L'armée était très fier de le recevoir, qu'il partage ses conditions difficile, c'est grâce à cette
popularité dans les centuries qu'il conforta le sénat et la décision de Trajan lors de sa nomination impérial. Comme au temps où il était à la tête des troupes, il partageait le bivouac avec ses
hommes, cette fois-ci il ne passera pas par les frontières du nord, il ce rendait en Hellénie, en passant par le pays des Draces, il fera un détour par la Bithynie, et reviendra sur ses pas via
des navires vers Athènes où il devait ce rendre... parfois dans certaines cités traversées, lors d'un repas partagé avec les érudits et quelques Centurions, il évoquait ses passages dans les
écoles athéniennes, parlant de Platon, Socrate, etc... Hadrien était très imprégné de cette culture au point de l'importer de nouveau à Rome, bousculant les latins... Ô ce n'est pas par le
glaive, simplement le jeu de cour, les idolâtres de tout poil, copiant l’empereur favorisant ainsi ce renouveau culturel hellénique.
Dans son passage en Bithynie, il visita des villas de notables locaux. Lors d'une
de ses visites dans celle d'un riche producteur agricole, vinicole, le soir venu le propriétaire des lieux accueillit sous son toit l'empereur et lui offrit l'hospitalité pour son séjours. Ce
soir là après la visite du domaine, les festivités étaient de mise, Bacchus n'en serait pas fâché.
Alors qu'Hadrien était encore assis sur un fauteuil finissant de recevoir des
doléances locales et ayant tranchés certaines d'entres elles, l'hôte préparait dans une grande pièce voisine le banquet en son honneur, le dernier des notables passé, l'homme s'approcha de
l'empereur.
- Permettez à vôtre divinité, que je lui présente mon fils.
Un peu agacé par cette préséance qui dans ce cas où il est accueillit l'irrite un
peu.
- Faîtes comme il ce doit, je suis vôtre hôte.
un petit signe, et un serviteur s'enquérit du jeune homme.
L'éphèbe arriva, passa entre les colonnes et ce présenta timidement devant Hadrien
et son père. La beauté du jeune homme étincela dans les pupilles de l'empereur, c'est comme une lumière divine qui ce posa sur lui.
- Comment ce nomme ce beau jeune homme que tu nous
présente.
- Antinoüs...c'est mon cadet, je vois dans les yeux briller les flammes de la
jeunesse...
L'empereur qui était friand des jeunes garçons, sachant contenir son désir, n'en
manifestait pas moins son trouble.
- Ne te vois pas offensé... si je prends ton fils sous ma protection, Il
m'accompagnera en Hellénie pour parfaire son éducation, ce n'est pas seulement ma volonté, mais c'est des dieux.
L'homme est tout aussi flatté que contrit...
- Nullement, c'est un honneur pour ma famille que nôtre jeune fils suive les pas
de l'empereur.
- Antinoüs sera à mes côtés tout au long des journées que fait le soleil et la
lune ses nuits. je protègerais sa personne.
Un long silence régnait dans le pièce, Hadrien avait plongé son regard dans celui
de l'éphèbe dont les joues s'empourprèrent, comme si il comprenait à demi mot son devenir...
- Antinoüs, dorénavant tu es mon ombre, viens auprès de
moi...
Le jeune homme, au sentiment contre balancé entre l'inquiétude et le bonheur
s'approche de l'empereur. A peine proche de lui, Hadrien lui saisi les mains et l'attira à son côté, l'ombre de la joie ce lisait sur son visage impérial.
Toute la soirée, l'éphèbe la passa auprès de l'empereur, ce dernier ne manquait
pas de passer ses mains dans cette chevelure geai et bouclée. L'après repas, il partagea sa chambre où ils purent échanger une longue conversation, tout en restant distant.... même si le désir
d'Hadrien brûlait pour lui.
Hadrien resta encore deux journées avant de partir pour Byzance où il embarqua
pour la Grèce. Antinoüs qui prit la mer pour la première fois restait planté sur le proue à contempler ce paysage austère, mystérieux, cela le fascinait. Hadrien ému par la découverte du jeune
homme, ce porta près de lui, il posa sa main sur un épaule, le serrant fortement comme un père serre son fils, il lui montra les dauphins, marsouins, thon, et autres bancs de poisson, le jeune
homme semblait subjugué par ce monde marin...
Auparavant il avait fait ses adieux à son père, sa mère ses frères et le voilà en
route pour un monde inconnu. Regardant ce merveilleux spectacle qui ce déroulait sous ses yeux, fougueux, sans retenu, il sauta au cou de l'empereur et l'embrassa sur la joue... ce ravisant de
son audace, il reprit sa position l'air honteux, Hadrien s'en amusa et apprécia comme il ce doit l’épanchement du garçon. L'empereur, comme punition... le serra encore plus fort contre lui,
presque dans un face à face, les yeux dans les yeux, les lèvres qui s'effleurent....cela jeta un trouble au jeune éphèbe. Le soir venait l'astre de jour ce parait de ses habits flamboyants et en
colorait l'onde, ce coucher fit battre très fort le coeur du jeune homme. Il n'était pas au bout de ses surprises, le rideau noir remplaçait petit à petit celui azurée, des milliards d'étoiles
brillaient au fur et à mesure que la nuit s'installait, le premier quartier de lune, jeune fille coquette, ce mirait dans le sombre de la mer. Le jeune homme restait ébahie, il ne l'avait jamais
comme cela, pas de miroir pour elle, Hadrien, patient était toujours là à le tenir par l'épaule, sa main le lâchait et ses doigts glissèrent délicatement dans les boucles de l'éphèbe, puis ses
lèvres déposèrent un baiser dessus... le jeune homme senti le feu envahir ses joues.
A suivre...