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Le blog de covix-lyon

un début (16)

27 Juin 2009 , Rédigé par covix Publié dans #souvenirs

          J’avais discuté avec cet ingénieur de mon orientation professionnel, lui disant quel métier je voulais pratiquer, il me convaincu que l’ère du bois touchait à sa fin à cause du plastique et autre matière qui firent la gloire des années 60 et 70, c’est donc en rentrant de vacance que la recherche d’un artisan allât commencer, à la grande stupeur de mes parents, je décline ce choix pour l’électricité dans le bâtiment, mon beau père à un copain de village normand qui travail dans une grosse entreprise (V.D) et nous donne l’adresse de cette dernière, je mi présente, pas de chance, comme elle a une école pour les jeunes comme moi, l’inscription est terminé depuis 24h, gloups !, bon dans deux mois j’aurais mes quatorze ans, je participe par ci par la avec le voisin d’en dessous qui fait de la menuiserie à quelques livraison, mais rien d’intéressant, on parle avec les parents gardien de l’immeuble voisin de ma recherche, sans être sur du résultat il nous dit que sa beau frère ou belle sœur, je ne sais plus est contre maitre dans une usine de téléphonie à Paris et il va lui en parler, une semaine passe, un rendez vous chez  eux est programmé pour un dimanche après midi histoire de prendre un café, nous arrivons à l’appartement des personnes, ils nous reçoivent, nous avions amené des gâteaux ou des fleurs je ne sais plus très bien, après discussion, nous sommes d’accord pour qu’il en parle au directeur car j’ai une grosse envie de passer dans la vie active, quinze jours ce passe, et le voisin nous communique l’adresse où je dois aller me présenter, c’est rue de Courcelles à Paris, nous sommes pas loin de la fin Octobre, au jour fixer, accompagné de ma mère je me présente au rendez vous, le directeur nous reçois, parlons de mes études et mon désir, bon la téléphonie j’en connais rien ça me cause moins que l’électricité, il me demande si j’ai le CEP, je dis non, il me fait faire une multiplication pharaonique, mon résultat est bon, mais par l’émotion je glisse quand même des erreurs ?
  Après un peu de réflexion, il m’embauche à partir du 1er Novembre soit dans quelques jours, ou bien 2 jours après mon anniversaire, bon le 1 er vous le savez bien c’est férié, donc j’embauche le 2, 7h23 à l’atelier, il me faut être à 7h20 à l’entré de l’usine, le contremaître m’accueil, me prends en charge, un carton à la pointeuse avec mon nom, j’ai le cœur qui bat fort, visite des divers ateliers qui sont sur 3 étages dans un bâtiment au fond de la cour, côté rue, ce sont les bureaux des commerciaux, la direction commerciale pour la France est là, au rez de chaussée, le standard, et l’agence technique de Paris, je gagne mon atelier, mon casier où sera rangé ma blouse, la je rejoint un poste de travail, j’apprends à régler des boutons et des clé pour le pupitres des standards, bien sur je fit la connaissance de mes futurs collègues, il y avait des gens de tous âges, mais j’étais le plus jeune, de temps en temps je passais dans l’autre atelier pour procéder à des réglages de relais, relais r6 et crossbar, ce sont des termes de métier marquant l’évolution des techniques, mais je ne savait pas à quoi cela servait, puis je fini dans cette atelier, d’un côté des rangées de machines avec des femmes qui faisaient du bobinage avec du fil de cuivre pour faire ces bobine que je montaient sur les relais, oui je ‘’trônait ‘’ sur un poste en demi cercle, plein de cases avec divers lames, isolant, palette, équerre, vis bon ce qu’il faut pour monter les relais, j’assemblais le tout suivant le type de relais voulu, il y avait une machine sur laquelle je posait verticalement l’équerre et par une compression je finissait de serrez les vis, après une autre où la je la posait horizontalement entre deux mâchoires, une compression très puissantes coupaient les corps des visses qui dépassaient, un coup de lime et une goute de verni spéciale qui les bloquaient, cette dernière en principe ne m’était pas autorisée, mais je faisais très attention. A chaque travail, du moins commande il y avait un bulletin à pointer, j’attaque des montages de r6, je pointe, il manque des pièces, j’arrête ce travail en pointant et pointe celui d’accès au magasin, puis l’inverse, on travail au pièce, par exemple on me donnait 110 bouton à régler dans l’heure, j’en avais le double, scrupuleux je faisais mes 110 boutons à l’heure pas un de plus mais surtout pas un de moins, mes collègues  m’encourageaient à en faire plus car il y avait du « boni », c’était une prime de quelques centimes en plus, suivant la quantité faites ça pouvait devenir intéressant, mais je m’obstinais à mon quota, elles pestaient !, bon je ne gagnais pas lourd, 99francs par quinzaines nous étions payé à la quinzaine, j’appris que les minots de moins de dix huit ans subissaient des abattements d’âge, ce qui fait que le miens était de 50% j’avais moins de seize ans, puis cela changeait évidemment. Mon beau père m’avait prêté un billet de cinq francs en cas de besoin urgent, médecin etc. pendant ma quinzaine, je devais lui rendre quand ‘aurais touché ma paye, le vendredi soir en rentrant, d’abord je m’achetais un disque yéyé, puis une plante pour ma mère, et je rentrais à la maison, offris la plante,
Puis je rendais le dit billet à mon beau père (je vais l’appeler mon père), il me dit de le garder précieusement ce que je fis jusqu’au jour où il fût définitivement remplacé par la pièce de même valeur, je l’échangeais, sentimentalement je le regrette toujours !  Nous travaillons 48h par semaine, elle ce décompose en deux partie, la première sur la base des 40h, et les huit suivantes sont  majorées de 25%, ce sont les accords ou la loi, peu importe, pour ce faire nous travaillons 9h par jour, et le reste est rattrapés par un travail de six heures deux samedis par mois, un quart d’heure en fin de semaine nous est alloués pour nettoyer notre poste de travail. J’appris aussi en arrivant vers la période des vacances que les jeunes de moins de 18 ans avaient leurs quatre semaines alors que nos collègues partaient quinze jours ou trois semaines, j’ai un trou ! je crois que c’est encore quinze jours. Un jour de juillet à deux semaine des vacances, je mangent à la cantine une choucroute, l’après midi je ne suis pas bien et vais souvent au toilette, le chef d’atelier me fait un bon de sortie, je rentre chez moi péniblement, les six étages je les grimpes à quatre pattes !, me couche, ma mère ne me voyant pas venir s’inquiète et passe me voir elle me demande ce que j’ai je lui explique, elle me fais venir dans l’autre appartement, prévient le médecin de famille qui passa, il me tripota le ventre, pour lui je faisait une indigestion, ma mère n’est pas convaincue du diagnostique et lui demande si ce ne serais pas une appendicite, oh ! c’est possible dit il, mais bon, je ne l’ai pas senti, il me donne du charbon pour la digestion et d’autre substances, comme c’était un vendredi, le week-end me remis sur pied, lundi je reprends mon travail, jusqu'à la fin de semaine, (le doc déclara, si c’est une appendicite, il peut la refaire dans un mois, six ou jamais) les vacances, je décidais de descendre, j’avais demandé avant je crois, dans les Pyrénées, là muni de mon billet de congé payé, je parti pour Tarbes trajet traditionnel par Bordeaux, bon rien de neuf, sauf que la patronne avait eue la jambe cassée dans l’année, mis là tout allait bien, des vacances comme les autres fois, travaux dans les champs, la je montais sur les chars pour ranger soit le foin, soit les gerbes. J’avais prévenu (bien m’en à pris) que j’avais eu une crise mais que l’on ne savait pas trop ce que ce fût,  les battages, ça sent la fin de l’été, un été torride, les rivières étaient presque sèchent, comme d’habitude je fais les battages.
  Un retour en arrière, ma mère avait un vélo vap, cela ressemblais à un solex mais en bleu et plus puissant, elle me le passa pour les vacances, je le mis en bagage accompagné, ce qui me permis d’être plus libre sur place, une fois on alla ,un dimanche, avec le patron de la ferme, à Sait Bertrand de Comminges, un site magnifique ou sur une colline trône un édifice religieux consacré à ce Saint, des pèlerinages sont organisés, mais pas fréquents, l’intérieur est d’une beauté…
   Donc les battages battent leurs plein, le fil de fer que je suis commence à changer un peu, pour nous à la ferme nous prêtons main forte à son frère du village voisin, la on bat toute la journées, je fume des parlementes, cigarette blonde à la menthe, c’est plutôt féminin…autrement un peu avant je fumais des gitanes, je participe au joies de ce travail, je suis au cul de la machine à placer les fils de fer, il faut être précis et rapide, bon repas le midi et le soir, comme c’est tard, et que ma lumière ne fonctionne pas bien devant je dort sur place, dans la nuit, je suis pris de cette crise, et je n’ai pas trop le temps d’allez au sceau, je ne vous fais pas de dessin, c’est très agité, au matin je suis rapatrié vers la ferme, son frère à une traction , il m’emmène, je suis mis au lit, je ne tien pas debout, on fait venir le Dr, il diagnostique l’appendicite, me fait faire des piqures de morphines pour calmer la douleur, un régime sec du moins que de la soupe et demain il passera voir, comme je dois rentrer pour reprendre mon boulot le samedi qui suis il reste quelques jours, entre temps la mobylette est arrivée, le Dr repasse me voir, rien, les piqures ne sont pas efficaces, il demande à la patronne où elle avait été pour sa jambe, elle donne le nom de la clinique à Tarbes, bon vous Mr embarqué le vers cette clinique je la préviens, il trouve une personne avec une voiture, une traction, il y a 52 kms à faire, pas d’autoroute à l’époque, juste cette nationale très sinueuse dans la rampe de Capvern, bon nous voilà parti, je suis à moitié dans les nuages, je me rappel devant la clinique, le patron et l’autre personne croise leur bras des miens que je posent sur leurs épaules ils m’emmènent vers la salle de visite, les patients présents avaient été prévenu de l’urgence, le chirurgien m’ausculte, il appel une infirmière, ce sont des sœurs, il dit pas de temps à perdre, ma sœur, préparez le, je passe dans la salle voisine, un grand disque au dessus de moi, la sœur arrive avec une piqure et un rasoir, elle s’occupe de la piqure et me la place dans le bras, je part, me souviens plus de rien, quand je me réveil, le patron est là, je veux me lever, mais pas possible, j’ai un gros pansement sur le ventre et un tuyau qui sort…, j’appris que si je n’avais pas eu cette intervention, je ne pourrais pas vous conter cela aujourd’hui, 2 heures pas plus, ça fais froid !, mais je ne m’en rendais pas compte, ma mère prévenu et en plein déménagement arriva le lendemain matin, elle était très remuée et heureuse que je soit presque sorti d’affaire, elle en à longtemps voulu à nôtre médecin, reprenant ces esprits, elle s’acharna à me blanchir, vous savez je suis dans une ferme, alors on est sale, en effet je suis sale, tout marron comme un métisse, oui c’est pas de la crasse que j’ai, c’est ma couleur, à part mon séjours en Tunisie, je n’ai jamais été aussi brun !
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L
Tranche de vie d'un Covix!L'orientation, pas toujours évient entre ses propres choix et les conseils des autres.Bonjour ami.
C
<br /> Bonsoir Le Râleur<br /> Oui, c'est sur et parfois on ce plante...<br /> @mitiés<br /> covix<br /> <br /> <br />
J
c'est marran, je retrouve ici tout ce dont on me parlait quand j'étais gamin, et le vélo vap, j'avais entendu parlé de ça, mais je n'ai jamais vu
C
<br /> C'est presqueobligé de retrouver des souvenirs d'après ceux des autres, il y a tellement de choses communes dans la vie, A Paris je ne m'en servais pas et ma mère le vendit<br /> Bonne soirée<br /> Bisous Bernard<br /> <br /> <br />