Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de covix-lyon

un début (15)

26 Juin 2009 , Rédigé par covix Publié dans #souvenirs

     C’était l’année scolaire 60 /61,  dans cette école, prêt du fronton de pelote basque, il y avait cette classe dit de transition, l’instituteur nous fit installer les tables en U, quatre U dans la classe, un poêle à charbon au milieu vers le fond, le bâtiment était en préfabriqué, nous étions deux élèves dans les quatorze ans, moi c’étais pour la fin 61, l’autre les avaient, nous étions postulant pour le CEP, les autres en route vers la 6ème, le niveau de la classe nous expliqua t-il était celui de la 5ème, je découvris la mythologie, la Grèce antique, l’Égypte, et Rome je me sentais bien avec ces matières.
     Au réfectoire nous étions organisé, j’étais à une table dont le responsable était un camarade de classe, un asiatique et son petit frère était là aussi,  après quelques jours à cette table, dans une autre il y avait un problème, et le garçon semblait être plus en osmose avec mon responsable de table, je changeais de lieue et me découvris un talent de meneur… je fût désigné chef de table, de suite je hiérarchisait l’ensemble, un sous chef et les autres, bien sur pas de piétailles, je n’aime pas cela. La responsabilité des chefs de table consistait à tenir la table propre et disciplinée, organiser le ramassage des couverts, le remplissage des brocs d’eau, etc.  ça marchait comme sur des roulettes et comme ma petite bande qui va du Cp à moi, préfère joué, nous mangeons assez vite, proprement et regroupons bien les assiettes et couverts en bout de table, on ce tiens bien droit et le pion nous libère assez vite, nous sommes souvent les premiers dehors.
    Un jour après le repas, nous jouions, c’était le printemps, des petits vinrent me voir ils sont agressés par une équipe de plus grands, je réunis ma troupe, casse quelques branches entre la maternelle et nous, ce sont des arbustes rassurez vous, retirons les feuilles et nous voilà armée de nos badines souples, et comme nous sommes en short….
  Bonjour les cuisses, l’asiatique fait parti de la bande adverse, on en découdra encore en classe, puis on fit la paix et devenons de bons amis ! Malheureusement cette année scolaire était gâchée par les grèves (j’ai rien contre elles) et les absences pour maladie de l’instituteur, mais je faisais avec, j’aimais le français, la poésie, l’histoire et la géo, le reste….secondaire, pourtant je n’étais pas mauvais mais j’aimais pas cela.
    
    Branle bas de combat, l’inspecteur d’académie débarque, il nous questionne sur nos leçons pose des questions, je réponds aisément sur la géo notamment sur l’Asie que nous n’avions pas appris, il fallait dire la Mongolie et c’est ce que j’ai dis, super…non !, mes camarades étaient muet, j’avais du voir un truc comme cela dans un dictionnaire un peu avant, le temps passe .
    Ma mère m’avait acheté un transistor, et le soir quand je rentrais, je faisais mes devoirs en l’écoutant, c’était radio Luxembourg, toujours, j’aimais bien cette station, d’une oreille j’entendais le résultat complet des courses, 1,50 frs placé, x gagnant, je ne comprenais rien, mais je faisais une petite pause quand un feuilleton pour jeune passait, ‘’l’homme à la voiture rouge ‘’, un truc d’aventure c’était sympa, patronné par le rond rouge, c’était la marque de la fusion de plusieurs compagnie pétrolière qui firent ELF  dont le rond rouge était le logo.
    Le jeudi c’était les aventures de Tanguy et laverdure, et quelques autres aussi, je lisais Spirou, c’étais mon illustré préféré de temps en temps Pilote, et pour me faire un peu de sou, je distribuais des prospectus pour un pressing, je me faisais mes cinq francs par jeudi tantôt, comme cela j’achetais mes illustrés ou allais au cinéma, et des bonbons qui servaient de récompenses pour la table…
   Un jour, quand je rentrais chez moi, il y avait ma mère, un nouveau jeu de clé, on avait fracturé la porte et mon transistor c’était envolé, ce fut un choc pour moi, mon compagnon de travail… il y avait eu d’autre cambriolage dans la rue ce jour là !
   
   J’aimais bien le jazz, et parfois je restais le soir chez les concierges de l’immeuble de mes parents, ils avaient deux filles, une de mon âge et l’autre un peu plus jeune, j’aimais bien l’ainée, en regardant l’émission de JC Averty à la télé, nous étions assis côte à côte et je lui prenais la main, quand nous étions seul j’essayais de l’embrasser. Elle m’offrait ses joues que je bisais, une copine à elle tenta de me draguer elle était c’est vrai beaucoup plus belle et sexy mais rien y fit. Avec le fils du gardien de l’immeuble voisin, nous faisions de patin à roulette, le tour du quartier, on allait même jusqu’à la porte d’Auteuil et dans le bois, parfois il avait un vélo alors je le suivais et on s’échangeait nos machines.
      Dans Paris il y avait des bombes qui sautaient par ci par là dans le quartier encore, ça ne m’inquiétais pas plus que cela, je m’amusais de voir ces uniformes, ces blindages c’était comme dans un film…on craignait disait on que des paras débarquent ou que l’armée renverse le gouvernement, bizarre ce que l’on entend.
      Côté sport, j’aimais la course de fond, pas le sprint, en hiver une compétition inter classe était organisée, nous étions dans nôtre catégorie les deux grands de la classe pour courir un cross, cela devait être sur le circuit du cross du Figaro d’ailleurs en moins long pour nous, dans nôtre série on devais être prêt de 200, le starter donna le départ, on courrais doucement, il y avait une différence entre certains établissement et nous l’Ép. devais être mieux développée, après quelques minutes il décrocha et arrêta, je continu, jusqu’au trentième on à une médaille, je bataille, dernière ligne droite, je coure encore bien, le couloir de fin, un, deux….cinq, six huit mecs me dépassent, j’arrive, trente cinquième, grande est ma déception, mais mon instit me félicite et ça me réconforte,
   Je vais à la piscine, celle de Molitor, une piscine Art Déco, une partie couverte et l’autre à ciel ouvert, nous  n’avions droit qu’a celle couverte, en dehors des cours le lundi, j’y allais surtout au printemps le jeudi, un de ces là, je sortais de la piscine, il était près de cinq heure, il faisait chaud, je travers le boulevard pour prendre ma rue, un homme, bel homme aux cheveux blancs bien ondulé, bel allure, m’accoste me parle, me demande si je veux quelque chose, j’avais envie d’une glace, bon montons porte d’Auteuil me dit il là bas il y a un vendeur de glace, c’était vrai je passais souvent devant lui,, j’acceptais, c’étais un petit détours, en chemin il me proposa 50 francs pour que je lui montre mes fesses, c’est vrai qu’elles étaient belles et j’avais déjà une cambrure qui intéressait, j’hésitais,  mais je te paye la glace et te donne ce billet pour voir tes fesses, finalement le plan m’attirait, je dis ok, puis soudain une lueur, mais où allons nous pour que je te montre ça, « la en face tu vois vers ces camionnettes on nous verras pas, » bon d’accord, il me paye la glace, je conviens avec lui de passer par des passages différent, lui par la surface et moi dans le souterrain et on ce retrouvent devant sa sortie, je me dirige vers le passage et au moment de l’emprunter, je changeais d’avis et pris mes jambes à mon cou.
    A table, le parents parlaient de plein de choses, puis mon beau père me demanda ce que j’avais fait aujourd’hui, je lui parlais de la piscine et lui conta mon aventure, je sentis dans leurs regard comme une peur, je n’avais pas compris pourquoi, mais de ce jour je n’allais plus à la piscine tout seul, soit avec les filles des concierges soit avec le fils des gardiens.
    Un jour je devais passer un test de je ne sais quoi, je me retrouve vers la mairie du 16ème , je n’étais pas le seul, quand vint mon tour, il fallut démonter et remonter une serrure dans un temps imparti, ce fût fait comme il faut !. Arrive celui des examens, comme je voulais être menuisier ébéniste, il y avait un concours de passage à l’école Boule, la non plus je n’étais pas seul il en venait de partout, français, math, et géométrie,
Le résultat ne fût pas brillant j’échouais pour un demi point, en math je mettais bien défendu, en géométrie ce fût plus scabreux, il y avait des trucs que je ne connaissais pas,
Et le français me trahis avec une ponctuation ou un accent ça coute des demis points.
   Retour le lendemain en classe, la Berezina, mon instit ne m’inscrit pas au CEP, seul mon collègue ira, mais comme je suis trop ‘’vieux’’ pas de passage en secondaire…
    Avec mes parents on en parle, on ce dit qu’après les vacances on ira voir des artisans menuisiers pour qu’ils me prennent comme apprenti, chouette, je vais partir de l’école !
    Fin d’année, j’ai droit quand même à des prix dont celui de la camaraderie, et en classe une récompense pour ma sagesse !je tire ma révérence à l’éducation nationale.
     Comme l’année précédente, je part avec la croix rouge au même endroit, je suis heureux, quand j’arrive à la ferme les chiens me font une de ces fêtes, j’en suis tout étonné, je suis obligé de poser la valise et de les caressées tendre ma joue pour qu’ils la lèche, c’est du bonheur on oublie tout dans ces moments là, je rentre dans la ferme et mes narines sont envahies par cette effluve si particulière qui ne me quitteras plus.
        Ce fut comme l’année d’avant, sauf que j’appris à jouquer les vaches, j’en était fier. Dans une ferme voisine un Toulousain avait été placé là aussi il y a longtemps, il était plus âgés que moi, une dizaine d’année peut être, il travaillais à sud aviation qui deviendra EADS, il était ingénieur, avec lui, son « patron » le mien et moi ils nous emmena en Andorre et en Espagne il avait une Dauphine, pour la petite histoire il me fallait une sortie de territoire, et le temps d’écrire et le retour de courrier c’était trop long, c’est le maire de l’époque qui me le fit, je garde de bons souvenir des ces visites, et je dois dire que j’aime bien Andorre, c’est très joli, j’y suis retourné plusieurs fois  juste pour le plaisir. Par opposition à l’année précédente il fit très beau et très chaud, je ne vais pas vous narrer les histoires de battages, voir le chapitre précèdent, juste une chose, quand je partais au champs avec le bétail, dans ma tête je faisais le speakeur de la radio et commentait le tour de France en remplaçant les coureurs par le nom des vaches !
    Pour le retour je repart encore cette fois ci avec un couple de poulets nains, nous sommes dans le train et au moment de partir un grondement sur Tarbes, une secousse sismique pas forte mais comme nous sommes dans le train on la perçois moins.
   Arrivé en gare d’Austerlitz, ma mère est venu me chercher, nous faisons la queue dans la file des taxi, un policier qui était là en faction ce demandait ce qui gigotait dans ce carton, sa curiosité fini par l’emporter et nous le demanda, d’une façon toute naturel je lui répondis que c’était des poulets, le gars le prit mal et il fallu les lui montrer, ce que je fis, devant la réalité des choses il ce retira sous les accompagnements des rires d’autres voyageurs.


Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article