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Le blog de covix-lyon

un début

14 Juin 2009 , Rédigé par covix Publié dans #souvenirs


     Un jour que je rentrais de l’école, le soir je pense, le garçon qui me chambrait souvent me dit que mon grand père était mort, ma réaction fût de lui rire au nez et de lui demander d’arrêter de raconter des bêtises !  Je reprenais mon chemin vers la maison, ma mère en mobylette (2ème révolution au village) s’arrêta à ma hauteur :
- Bernard, il faut que je te parles,   ton grand père, tu sais il était bien malade, bon et bien il est parti au ciel
  Ma mère venait de confirmer ce que m’avait dit le garçon. Ce souvenir restera gravé dans sa mémoire, je posais mon cartable, mis mes mains sur les hanches :
-    Ouf !  on entendra plus parler de la guerre de quatorze.
Elle resta les bras ballants, ne savant plus quoi dire, s’attendant à tout sauf cela.
C’est un peu plus tard que son absence allait me manquer et en fût contrarié, ce n’était pas mon vrai grand père, mais quand même à l’époque je ne le savais pas. D’ailleurs c’est étrange, parfois lors de belle journée en mai ou juin voir même en automne, quand une bise frissonnent les arbres ça me rappel ce jour là, bizarre non !
   Il faut que le ciel soit d’un beau bleu, pas trop chaud, qu’il y ai du vent dans les feuilles et qu’elles chantent, je m’évade un instant…. Tous les ans j’ai au moins une fois à cette période l’année ce signal m’apparaît.

        Bon revenons à ce village, donc sur la route qui va à Gray on passe par Saint Vallier, une belle route ombragée par les platanes des deux côtés, de ce bourg je ne me souvient pas grand choses, si ce n’est le lavoir, les jours de fêtes, mais surtout le bar tabac épicerie que tenait la mère et la sœur de l’officier de la légion.
          C’étaient des amies de la famille, quand on entrait dans la pièce commune, la salle de bar était enfumée par le nuage des volutes de cigarette, pipe et autres tabac, j’aimais cette ambiance, cette odeur, des hommes jouaient aux cartes, parlaient politique ou des récoltes de tout et rien, un coin avec la boutique de l’épicerie, et à l’extérieur dans toute sa longueur et plus encore, une piste de jeu de quille, c’était très courant ce jeu dans la région.
    



covix-lyon©14/06/2009
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J
un de mes deux grands-pères je ne l'ai pas connu mais je dois dire qu'au décès de mon grand père ça ne m'a rien fait du tout ! de toutes façons, il ne nous aimait, alors je ne vois pas pourquoi j'aurais versé une larme,BisousJj
C
<br /> Oui, c'est très compréhensif, le grand père paternel je ne connais pas ni le paternel d'ailleurs, ce papy d'adoption avait fondé beaucoup d'espoir sur moi, car il avait planté des arbres, consacré<br /> un bois pour moi, ça je le sut très tard et puis vu ce qui va arriver, cela n'a plus d'importance maintenant!<br /> Bisous<br /> Bernard<br /> <br /> <br />