Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de covix-lyon

un début

8 Juin 2009 , Rédigé par covix Publié dans #souvenirs

    Le curé était sympa, il participait aux travaux des agriculteurs, il mettait entre parenthèse son ‘’métier’’ pour devenir un terrien comme les autres, sans les injures il va de sois.
    Cet intermède passé, je reviens sur l’école, des jeux, ces jeux à la con. Je ne parle pas des jeux de ballons, ou aux billes voir ce prenant pour le héro du dernier film vu quand le cinéma ambulant passait dans le village, (immortalisé par Philippe Noiret dans Cinéma Paradisio) non celui qui fait qu’on est un garçon, que l’on a pas peur, ce jour là mon pote Josélito ( je connais toujours son vrai prénom, mais bon) et moi devions y passer, les copains nous bandaient les yeux avec les  caches nez, chacun , comme dans un western, adossé au mur dans un face à face et au signal on courre  pour rejoindre l’autre mur !... parfois on s’évite ! mais là… ça fait mouche, je me retrouve avec une belle bosse et mon pote un beau coquard.
  Ma mère qui fait le facteur auxiliaire le rencontre le midi sur le chemin qui le ramenait vers chez lui pour le déjeuner.
  _ Bonjour Josélito, hé bien t’en as un sacré bleu à l’œil ?
  Mon pote ne savait pas comment dire les jours, énervé sans doute et zozotant un peu
-    Chest…chest.. Ton frère.
      Le pauvre, il n’arrivait pas à dire ton fils sous l’émotion et sans doute la douleur aussi.
      Bien sur en rentrant fallait donner des explications, ouf j’échappais à une fessée.
Rassurez vous, c’est juste une image, c’est plutôt mon premier beau père qui me soignait de ce côté là…
       Ceci resta longtemps dans les anales de la famille, comme ce que vais vous narrer maintenant, là le temps pour un enfants on ne le connais pas c’est une chronologie d’évènements dans l’enfance qui soit vous ais raconté par les parents soit vôtre mémoire vous les rappels de toute façon ces aventures sont avant 1956 date ou je suis à Paris.
     Celle là est sans doute vers mes quatre ans, j’avais trouvé un superbe cheval en métal jaune, un peu passé, pas brillant, vous savez ce métal que nos mères ou grand-mères astiquaient souvent avec du Mirror, et de l’huile de coude. Là il y en avait un certain nombre, c’était long, rond avec un bout en forme d’ogive et au cul (oui je vous vois venir) une pastille, hé ! oui me voilà à califourchon  dessus, jouant à je ne sais quel cavalier, il n’y avait pas de télé pour regarder Zorro, le marteau en main en guise de cravache, et avec mes petits bras musclés je cravachais le cheval…pour qu’il avance(hihihi) très drôle ! non… le grand père adoptif ce fit engueuler comme je ne vous dis pas c’est tout juste si il ne reçut pas une fessée !
   Je jouais sur ‘’sa collection’’ d’obus de la guerre de 14-18 qu’il avait ramené et caché, ces enfants ne les avaient pas trouvé, fallu que ce sois moi…
    J’imagine un coup bien placé !...et mon cheval m’aurait bien emporté.
   Bon c’est le genre de souvenirs que je vais évacuer tout de suite

     D’abord comment je suis arrivé dans ce village et pourquoi,  le jour de la St Bienvenue
J’apparaît, c’est un jeudi vers 15h 15h30 au plus, (c’est pour ça que l’école n’était pas mon fort !) en 1947, déjà ça va pas bien, le chirurgien qui me mit au monde dit quelques jour plus tard qu’il faut me faire un ‘'ondoiement’ sorte de Baptême pour nouveau né dont l’espoir de vie est limité, donc ma mère fait venir un prêtre pour effectuer cela, bon je m’en sort et j’ai droit à un vrai Baptême à l’Eglise des Jons Marin au Perreux une ville dans l’est de le  banlieue parisienne, à l’époque ça sentait encore la campagne, et c’est après cette cérémonie que je gagne la Haute Saône, faut dire que le lait tant maternelle qu’artificielle ne me réussi pas, et ma fois je ne suis pas comme tout le monde, c’est le lait de vache qui m’aida et même me sauva le vie une fois de plus. Oui, un jour je trouvais des grains de blé, j’aimais mastiquer les grains de blé, j’en pris une poignée et commença à les mâcher, la grand-mère (d’origine bretonne), me fit boire du lait, m’attrapa par les pieds et me secouât, ce qui devait me faire rendre au sol ce que j’avais pris. Voilà les trois grosses frayeurs qui tournèrent le sang de la famille.
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
déjà à l'époque tu aimais t'asseoir sur des ogives, comme quoi, y a pas de fumée sans feu...
C
<br /> Oui!... je les préfères aux pétards...<br /> Bisous<br /> <br /> <br />