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Le blog de covix-lyon

Déroulement

2 Juin 2009 , Rédigé par covix Publié dans #certains regards


 

         

   Bon ! Comment vais-je écrire, que vais-je écrire, je marchais là au soleil ce jour du 2 juin 2009, il fait beau, il y a du vent, ce vent qui frisonne les feuillages me rappelle les jours où parti le grand père d’adoption, tous les ans c’est pareil à cette époque de l’année ou en automne aussi, c’est sans doute un clin d’œil !

     Je cherche un coin ombragé pour poser mon séant, pas facile quand il y a peu d’arbre.
Le jeu de l’élément éolien m’oblige à retirer la casquette elle risque de partir elle aussi.
    En marchant j’avais des tirades plein la tête, mais écrire en marchant… c’est difficile, non !
    Je vais essayer de m’en souvenir. Mistral perturbateur, c’est un enfant qui joue à me tourner les pages pendant que j’écris.
  
Mes pensées étaient sur l’amour, des restes de Platon sûrement qui remontent en surface.

     Il n’existe pas de gens qui n’aiment pas.

Certains aime le beau, les arts, la littérature, le théâtre, ou le cinéma, ils sont fous de passion pour ces œuvres-là.


    Certains c’est l’armée à qui il donne leur âme, c’est un peu leur femme, il y en d’autres qui aiment la religion et qui l’embrassent comme on dit. Il y a l’amour du genre humain à qui l’on donne toute la sainte année son dévouement.
   Il y a l’amour du sport, du corps, que l’on pratique sans réserve, vouez au dieu de l’effort, se surpasser.
     Il y a ceux qui cherchent La Femme, mais ne la trouve pas car ils cherchent La Femme, ceux qui l’aiment trop pour n’en consacrer qu’une, ceux qui eux aiment leur femme, pour elle, ils leur sont dévoués.
   Chez les femmes c’est pareil, même rêve de l’homme idéal, elles l’attendent encore, celles qui les aiment trop et qui ma fois restent  avec leurs solitudes, et celles qui aiment leurs hommes fortement, ne consacrant que leurs amours à ce dernier.
   Dans l’amour pas de différence, il y a aussi des êtres qui aiment leurs semblables, et c’est le même combat de la vie, de l’amour, ceux qui cherchent un alter-égo si parfait qu’ils doivent jouer avec leur solitude aussi, ceux qui sont comme des papillons butinant partout mais ne trouvant pas de fleurs pour le devenir et ceux qui se posent et s’aiment sans problème, oh ! Attention pas d’idéalisme… ça gueule parfois dans les foyers mais c’est dans le bon ordre des choses.
      La vie est complexe, mais sans complexe c’est la bêtise humaine qui complique tout.

        Hétéro, homo, bi, allez un tiroir, on te mets où là-dedans, non, il y a des gens qui s’aiment, qui ont des vies en fonction de leurs sentiments. On ne devient pas ceci cela, on est ceci cela.
          Cette société depuis le dernier quart du XIXe siècle aime classer les choses, poser des étiquettes comme sur des bocaux de conserves, là des hétéros, là des homos etc., le chanteur de charme, yéyé, pop, jazz, … un écrivain gay, un peintre gay, non ce sont des artistes point c’est tout, nouvelle cuisine, nouvelle chanson française, bon la liste est trop longue et mon petit journal ne l’aurait pas contenue.
   Cuisine moderne, ancienne, traditionnelle ou nouvelle cuisine, rien de nouveau, simplement une adaptation à une période des choses existantes, avec le passé on se projette dans l’avenir pour faire le présent.
 

 Pour résumer, c’est le passé au présent qui fait le devenir.

Le temps qui passe à écrire ces lignes, des gens courent dans tous les sens, d’autres roulent sur des roues à la place de leurs chaussures, ou à vélo, en face  c’est le piétinement des véhicules ça roule lentement, les piétons vont plus vite !...


  On remonte le Rhône à coup de pagayes, promenade en canoë-kayak, un petit groupe passe, suivi d’un esprit de compétition qui s’en donne à rompre son corps, puis pépère un groupe qui pratique cela en détente, ça ressemble à la vie…
   Plus l’ombre d’un nuage, le ciel est bleu avec cette lueur blanche d’avant le couchant, il est 19h29 et j’écris encore, j’admire ces corps d’homme plus ou moins jeune courir, sous l’effort ils sont beaux !…
    Je quitte mon lieu de réflexion, au passage trois jeunes qui tuent le temps, ça existe, l’un d’eux m’interpelle me voyant passer avec mon livre à la main.
-    hé monsieur, vous lisez quoi ?
-    Rien, c’est juste moi qui écris dedans
-    Ha ! bon, merci
-    De rien
Je reprenais mon cheminement, passant plus loin devant une péniche, un jeune
homme avec une barbe entretenue et des cheveux longs qui lui barrent la moitié de son visage est assis sur un de ces bancs de pierre installés  tout au long des berges, il a l’air songeur, presque triste, à ces pieds, un sac en plastique avec des provisions dedans, un sac à dos et un autre bagage que je ne définis pas, il est habillé chaudement pour la saison, sa tête est penchée vers l’avant il regarde ses doigts qui d’une main à l’autre semblent « éplucher » les autres, que pense-t-il ? Quel désarroi la conduit là ? A –t-il une peine de cœur, ma foi son visage, du moins le peu que je voyais me faisaient penser à cela.
  J’avançais un peu, puis me retournai et le jeune homme n’était plus assis, il avait disparu, avais-je rêvé ?
   Je rentre à la maison et vous livre telles quelles ces presque deux heures sur les berges du Rhône qui m’ont inspirée ces lignes.


Covix-lyon©02/06/2009

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C
J'♥ ces deux heures ! Bravo !<br /> Bises♥
M
J'aime bien tes pensées, réflexion et observation de marche.
C
J'aime beaucoup ta réflexion Bernard : c'est songé! Bises et belle journée.
L
Les éteiques c'est si pratique sans compter que ca arrange pas mal de monde!Je croie que tu as trouvé l'inspiration ami covix, ta marche te fut propice!
C
<br /> Bonjour Le Râleur<br /> Merci pour ton passage<br /> Oui comme tu le dis, ça arrange beaucoup de monde ces ... tiroirs!<br /> La marche, c'est bon pour tout! peut être...<br /> Amitiés<br /> Covix<br /> <br /> <br />