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Le blog de covix-lyon

Lire et Lu

13 Janvier 2020 , Rédigé par covix Publié dans #Littératures, #Poésie, #Roman, #Billet, #Bernies

 

 

 

 

   Pour ouvrir cette rubrique, je commence par vous souhaiter une belle et douce année 2020, et si possible en lecture.

  Un petit bilan en passant par les livres de l’année 2019.

J’ai fini l’année, je dirais plutôt que j’ai fini une lecture  en ce début d’année, pas plus tard que ce dimanche 5 janvier.

Mais je ne commencerai pas par cet ouvrage.

  Un petit retour en arrière.

 

Un livre de science-fiction des années 1990 dans la collection du Fleuve Noir.

“ Le Niwaâd”,

de  J-C.Chaumette.

  

  Un roman S-F écrit dans la dernière décennie du 20e siècle (paru en 1997) est presque divinatoire. Il nous plonge dans la modernité d’aujourd’hui et ouvre les portes de celle de demain.
  Plus encore, avec la quête de Nashgen le boiteux pour ce Niwaâd qui n’est qu’un mot à ses yeux mais cela lui évite de sombrer dans la folie tout en le maintenant en vie.
Rien qu’en évoquant sa quête.Nombreux sont ceux qui le fuient ou le prennent pour un fou.
  Mais pour certains, et pas des moindres, il évoque les lourds secrets du clergé enfermés dans les cryptes des terres noires. On y rencontre la lutte impitoyable entre les prêtres et les blasphémateurs. Et il y a aussi cette terrible armée qui sème la terreur en partant à la conquête des territoires.
En lisant ce combat, j’ai pensé immédiatement à DAESH et autres Fous de Dieu! Qu’importe la tenue, la prière, ce sont les mêmes extrémistes.
  Ce roman se découpe en deux parties, la première avec la quête du boiteux, la sonde nous emportant dans ce monde futuriste de l’autre côté du miroir, enfin plutôt du mur qui sépare les terres noires de cet éden!
   C’est un roman qui m’a captivé. Les fouineurs de bouquinistes sauront le débusquer s’ils sont intéressés par le sujet, et sur Internet il est possible de trouver une réédition dans une collection poche de 2013.
Loin d'être une fiction.
  Pour continuer, je vous en avais légèrement parlé en 2018, si mes souvenirs ne me font pas défaut.
Une oeuvre que j’avais achetée entre 1979/1980 aux éditions France Loisirs dont j’étais abonné.

 

Le Tunnel  d’André Lacaze.

 

  À l’époque, bien que ma culture me baignât dans cette période noire des années 39/45, j’ai eu beaucoup de mal à lire, entrer dans l’histoire et le livre se retrouva sur les rayonnages de la bibliothèque.

  Et le temps passa, il fit son oeuvre avec le livre en main me transportant dans ce commando X de Mauthausen.

  Une première sélection d’endurance évita à un certain nombre de déportés de toutes conditions, résistants, truands, professeurs, etc. d’échapper aux chambres à gaz, d’être désigné dans ce destin funeste.

  Ceux-là vont partir dans les montagnes au-dessus du camp d’extermination. Ils seront transportés en train jusqu’au lieu où ils vont oeuvrer à la confection d’un tunnel.

  Il est inévitable que le sort sera pour eux le même qu’en bas, la mort au bout de l’effort, dans l’effort. Personne ne doit ressortir vivant de cet enfer nazi.

   Je suis allé jusqu’au bout de cette  narration captivante, côtoyant les brimades, les soumissions aux capots, aux SS, à la folie du médecin et bien d’autres supplices.

  Le narrateur, qui a vécu cet enfer, en tant que résistant capturé dans son appartement parisien. Il nous décrit cette vie au Loibl-Pass avec parfois des moments de détente, de rire, des sabotages aussi et des tentatives d’évasion qui sont vouées à l’échec entraînant en primes des otages qui seront fusillés.

  Finalement, ce que les nazis n’avaient pas prévu, c’est que tous ne mourront pas dans ce lieu et même des évasions réussies!

  Le langage est cru, direct, un chat est un chat, ne dit-on pas. Avec notre époque du politiquement correcte, cet ouvrage, je pense, je crois, ne pourrait pas sortir dans cette forme littéraire, il lui faudrait employer d’autres mots pour narrer cette tranche d’histoire.

  Comme le soulignait Gaston Bonheur dans le Figaro. C’est du Papillon, Du Voyage au bout de la nuit et le Pont de la rivière Kwaï, réuni dans le Tunnel.

Trilogie- Tome 2

Fiction, réalité, un peu des deux!

Le héros de la Rd 311 n’a pas fini de nous étonner!

 

Le Fantôme de l’A72

Édition. R.P.F

 

   Jean Ducreux nous emporte dans le Forez, région qui était déjà présente dans le premier tome.
L’intrigue est d’une actualité brûlante dans cette plaine avec ses petites villes, ces villages en apparence paisibles.
   Je l’avoue, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, il faut se faire une petite violence… et hop, le Rubicon est franchi et fini dans un feu d’artifice captivant.
  L’écriture est toujours aussi belle, et l’auteur nous conte à la fois sa région et le télescopage avec le monde dans lequel nous évoluons, je n’en dirai pas plus ne pas éventer le suspense qui vient au bon moment, avec les tiroirs qui s’ouvrent et nous dévoilent au fur et à mesure l’action des enquêteurs partis sur un crime dont ils ne se doutent pas où cela va les mener.
  Il ne faut pas s’inquiéter du début, mais au contraire se laisser porter par la suite de l’intrigue. J’ai conclu sa lecture, ce premier dimanche de l’année et j’ai commencé les premières pages du troisième volume.

 

Envoyé par M JEAN DUCREUX,  le mercredi 08 janvier 2020 à 09:20

Merci, Bernard ! Le tome 2 est compliqué pour la plupart des gens. Erreur stratégique de ma part ! Le tome 3 est plus simple, mais plus nostalgique aussi. Aujourd’hui, je travaille sur deux projets, dont un détective privé lyonnais. Je te souhaite tout le meilleur pour cette nouvelle année ! Au plaisir ! Jean

 

De la Poésie.

Poèmes d’Automne.

Suzanne Villard.

Ed. Annonay

 

Un jour de marché, il y a les deux cultures, celle des plaisirs de la table et celle de l’esprit.

J’avais rempli le caddie de légumes et fruits, fromages et de la volaille. Je passais dans l’allée des bouquinistes et d’autres vendeurs de vinyles et regardant ici où là si quelque chose pouvait m’intéresser et je trouvais ce recueil de poésie d’une auteure qui m’est inconnu. Je l’ai feuilleté et cela m’a plu, alors il partit en voyage avec moi. Ou du moins, c’est plutôt l’inverse.

  J’ai déjà eu l’occasion, lors du mardi de la poésie que notre regrettée Lady Marianne nous invitait à partager,  de vous présenter quelques-uns de ses poèmes.

 

Mes acquisitions poétique de Noël

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le Père Noël mit sous le sapin

 

 

 

 

 

 

 

Lire et Lu
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J
Merci pour ce choix de lectures variées . Personnellement j'ai lu le Tunnel , un livre qui m'a marquée.
C
Je retiens St John Perse pour quelques fulgurances et pour la préciosité de son vocabulaire! Mais il faut le consommer à petites doses!
B
les poésies , j'aime . les deux premiers livres que tu nous décris sont surement très bien , mais trop dur à lire pour moi pour l'instant . merci pour ta belle carte et tes vœux .<br /> meilleurs vœux à toi . amicalement , bises
B
les poésies , j'aime . les deux premiers livres que tu nous décris sont surement très bien , mais trop dur à lire pour moi pour l'instant . merci pour ta belle carte et tes vœux .<br /> meilleurs vœux à toi . amicalement , bises
M
Le fantôme de l'A72 me plairait bien. Bisous.