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Le blog de covix-lyon

Le tableau du samedi...#92

19 Mai 2017 , Rédigé par covix Publié dans #Défi, #Lady, #Le tableau du samedi

Pour la communauté, Le tableau du samedi ,

gérée par Lady Marianne.

 

 Pour  cette 90e participation, j'ai opté pour la continuité de la  peinture de Louis Janmot.

 

Il est né le 21 mai 1814 et décédé le 1er juin 1892 .

Je crois avoir déjà mis une toile de cet artiste et son parcours, un artiste peintre Lyonnais.

C'est en passant dans le quartier de l'Ainay, dans le 2e arrondissement de Lyon que je découvris cette plaque.

 Poème de l'âme 3- L'ange et la mère.(1854)

III L'ANGE ET LA MÈRE

Que la paix du Seigneur repose. Sur cette mère et son trésor,

Et que sur leur paupière close, elle verse des songes d'or !

Enfant, dormez, pour vous je prie, et dois veiller avec amour,

Afin qu'au terme de la vie, vous bénissiez ce premier jour.

Hélas ! Combien de fois l'aurore qui brille à l'orient vermeil,

Doit-elle se lever encore, avant votre dernier réveil!

Combien de fois les taches sombres, qui naissent d'un limon impur,

Terniront-elles de leurs ombres ce lac aujourd'hui tout azur.

Loin des sentiers de la patrie, l'homme, voyageur égaré,

Cherche en vain la source infinie dont il fut ailleurs enivré.

Oubliant la patrie absente, suit le nuage trompeur

Où sous une forme enivrante, voit le rêve de son cœur.

Mais bientôt l'idéale image, du ciel imparfait souvenir,

S'évanouit comme un nuage, dans la main qui croit le saisir.

L'âme d'un trait mortel blessée, ne peut plus reprendre son vol.

Pauvre oiseau, qui, l'aile cassée, se traîne sanglant sur le sol.

Vous seul savez, mon Dieu, quels dangers, que d'alarmes

Menacent votre enfant et, si j'ose trembler,

Pardonnez-moi, vous seul pouvez compter les larmes

Qui de ses yeux doivent couler.

Pitié pour lui, Seigneur, et pour ce cœur de mère

Plein d'un amour si saint, et si fort et si doux !

Cet amour n'est-il pas lui-même une prière,

La plus éloquente pour vous?

Mais votre juste main a pesé la mesure

Des douleurs qu'ici-bas tout homme doit porter ;

Pour accomplir la loi de sa noble nature,

Il faut souffrir pour mériter.

Des ombres du présent tout l'avenir s'éclaire,

Ce n'est point un vrai mal, le mal qui peut finir

Car vous êtes. Seigneur, bien moins juge que père ;

Si vous frappez c'est pour bénir ;

Pour que l'homme vous cherche, en vous seul qu'il espère,

Et, qu'aimant et soumis, il vous rende son cœur,

Trop longtemps égaré, sur cette triste terre,

A la poursuite du bonheur.

source: Etre et Art
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J
"Vous seul savez, mon Dieu, quels dangers<br /> Menacent votre enfant ...<br /> Pitié pour lui, Seigneur, et pour ce cœur de mère<br /> Plein d'un amour si saint et si fort et si doux!" .... Bien à toi
K
Oh j'aime beaucoup ce tableau... Je le trouve, dirons-nous, divin !!!<br /> Bises
L
Adorable comme peinture
C
Je ne suis pas sûr d'aimer cette toile saint sulpicienne mais elle est vraiment représentative d'une époque qui faisait la part belle aux peintres académiques et méprisait les découvreurs. Ce qui est sûr c'est que la technique et la maîtrise picturales sont évidentes. L'inspiration, elle, choisit ses élus.
Y
Magnifique tableau et beau poème. Quelle douceur! Je découvre ce peintre. Merci de nous le mettre en valeur. Bon dimanche!