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Le blog de covix-lyon

La Belle Cordière!

24 Février 2016 , Rédigé par covix Publié dans #Lyon, #poésie, #Hommage, #Louise Labé, #printemps des poètes

La Belle Cordière!
La Belle Cordière!
La Belle Cordière!

 Le cadre, mais pas seulement cette période, du printemps des poètes à Lyon rend hommage à André Breton pour les 50 ans de sa disparition, au cours de la semaine de la francophonie (12 - 20 mars 2016) sans oublier une grande plume de la poésie Lyonnaise.

  Louise Labé, dite "La Belle Cordière" dont on célèbre le 450e anniversaire de sa mort.

 Née à Lyon en 1524 et morte le 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes où elle fut entérrée.

  Érudite, parlant le latin et l'italien, on a pas une grande connaissance sur sa vie.

  Elle est une poétesse majeur de la vie lyonnaise à la Renaissance.

  Décriée, contestée, dite Louise Labé chevalier, Louise Labé lesbienne, Louise Labé lyonnaise ou Louise Labé prostitué et d'autres encore.

  Jalousie sans doute, ne pas reconnaître la valeur d'une plume venue d'une femme.

La Belle Cordière!


Baise m'encor,rebaise-moi et baise
 

Baise m'encor, rebaise-moi et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureux,
Donne m'en un de tes plus amoureux :
Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.


Las, te plains-tu ? ça que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereux.
Ainsi mêlant nos baisers tant heureux
Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soi et son ami vivra.
Permets m'Amour penser quelque folie :

Toujours suis mal, vivant discrètement,

Et ne me puis donner contentement,
Si hors de moi ne fais quelque saillie.

Sonnet de la belle cordière 


Las ! cettui jour, pourquoi l'ai-je dû voir,
Puisque ses yeux allaient ardre mon âme ?
Doncques, Amour, faut-il que par ta flamme
Soit transmué notre heur en désespoir !
  
Si on savait d'aventure prévoir
Ce que vient lors, plaints, poinctures et blâmes ;
Si fraîche fleur évanouir son bâme
Et que tel jour fait éclore tel soir ;
  
Si on savait la fatale puissance,
Que vite aurais échappé sa présence !
Sans tarder plus, que vite l'aurais fui !
  
Las, Las ! que dis-je ? O si pouvait renaître
Ce jour tant doux où je le vis paraître,
Oisel léger, comme j'irais à lui !


Origine des poèmes.

http://coulmont.com/labe/

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J
Eh oui le talent se jalouse beaucoup .<br /> Une femme qui n'en manquait pas .
D
allez op op op op ....
M
l'amour inspire
L
Une très belle découverte
L
ha oui une grande amoureuse ! je comprends mieux les critiques de l'époque ! lol