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Le blog de covix-lyon

Nouvelle 24… (3)

17 Avril 2014 , Rédigé par covix Publié dans #nouvel, #banc, #Musique, #crime, #drame

– Hum ! Dépêchons nous de retrouver la maison, je sens une excitation monter en moi.

Mille sujétions passaient dans ma boîte à idée. Elle portait bien son nom, sauf que là elles n’étaient pas très concrètes. Une positive, ma femme et les jumeaux étaient à l’hôpital, trop tôt pour retrouver la vie à la maison, les deux aînés étaient chez les grands parents les amenant à l’école, pas de soucis de ce coté non plus.

Un feu, une bagarre ayant mal tournée, un meurtre tout cela passait sur le circuit des échanges…

La montée avalée, le square dépassé, le bout de la rue s’ouvre devant nous, vers le centre un barrage d’un périmètre de sécurité.

Quelques uniformes nous informent sur leur vocation… Deux voitures banalisées, un fourgon de la police, un camion de pompier et des véhicules de secours, l’un d’eux quitte le lieu quand nous arrivons il transporte des âmes vers l’hôpital de la région, dans un autre deux civières recouvertes de couvertures de survie cachent des corps qui y sont déposés, il partira plus tard vers le centre médico-légal.

A peine sommes nous devant le cordon rouge et jaune.

– Halte, messieurs, impossible d’aller plus loin.

– Bonjour, je demeure après le troisième pavillon et nous nous y rendons.

– Peut être, mais pour l’instant il n’est pas possible de franchir ce périmètre.

– Que c’est-il passé ? Demandais-je

– Je ne peux rien vous dire. Ah ! Voilà un lieutenant, il vous renseignera éventuellement.

Le sergent de ville s’écarte et le policier en civil avec un brassard rouge au bras gauche stop ses pas devant nous.

– Bonjour, qui êtes-vous ?

C’est tout accueil, sec, direct.

– Mr Bartsoris, j’habite à la quatrième maison et désire rentrer chez moi.

– Bien, mais vous devez attendre encore un peu.

– Que c’est-il passé ici ?

– Hum !... Tout ce que je peux vous dire, un drame familiale dans votre environnement, la scientifique fait son travail de prélèvement, de relevé d’indice, nous ne pouvons pas laisser polluer le lieu pendant ce travail, c’est bientôt fini. Au faîte, où étiez vous cette nuit ?

Le lieutenant sortit un carnet et allait prendre des notes. Je lui explique la situation et comment je fini ma nuit sur un banc du square avec l’aide du jeune homme qui m’avait pris en charge. Ce même jeune homme qui m’accompagne. Il prit nos coordonnées, à l’énoncé de ce dernier il tiqua.

Un être venant d’une autre planète s’approche, il est vêtu d’un scaphandre tout blanc, ganté et des chaussettes en plastique recouvre ses chaussures, il porte aussi un masque sur son visage, nous ne voyons que ses yeux.

– Il va s’en dire que vous serez convoqué au commissariat pour confirmer vos propos, la routine.

– Lieutenant, je ne veux pas de badauds dans ce lieu.

– Ce ne sont pas des badauds, répondit-il légèrement agacé, mais des habitants du quartier qui veulent rentrer chez eux.

– Bon, je vais leur fournir des gants, des sur-chaussures afin qu’ils ne laissent pas de traces et surtout qu’ils passent dans le corridor que nous sommes entrain d’installer.

Tous les protagonistes qui œuvraient sur l’endroit portaient cet accoutrement et le couloir se déployait. Dix minutes plus tard un sergent de ville nous apporta de quoi franchir l’endroit. Nous le suivons, quand nous arrivons à mi parcours, devant la deuxième maison, je m’aperçus que le jeune homme pâlit, je ne dis rien et nous continuons vers mon domicile. Celle-ci ne faisait plus partie du périmètre ide sécurité. J’ouvre la petite porte de l’enceinte, traversons un bout de terrain, montons le perron et j’ouvre celle de l’entrée. Sur le perron nous avons une vue surélevée du lieu, nous entrons, dirigeons vers la cuisine et je fais un café. J’appel l’hôpital, prends des nouvelles de ma femme et des jumeaux, tout vas bien. J’hésite et fini par poser des questions au jeune homme alors que nous sommes assis sur le divan dégustant le café. Il est plutôt muet. Je l’invite à se reposer pendant que je vais prendre une douche, au diable le bain.

Nouvelle 24… (3)
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D
&quot;J'appelle&quot; l'hôpital....<br /> Bonne journée et j'aime lire cette histoire<br /> Bisous