
8 Avril 2014
L’aiguille du temps oscille, rester en son six du matin ou basculer vers le sept qui inexorablement l’aspirera. Dans l’aube de sa lueur bleue légèrement voilée scintille la merveilleuse Vénus dans son levant, projection de l’astre du jour, auquel nos planètes lui rendant hommage, tournent autour de sa majesté rayonnante.
Nous n’échappons à cette ronde, apportant quelques journées plus en avant de ce mardi lyonnais où j’égarais mes pas, mon imagination sur la rive gauche du Rhône remontant son courant vers le nord. Ce même mardi matin salué par une bourrasque arrosant les rues de la ville. Ra gagna la manche, la partie, la journée se déroulait sous sa lumière.
Je laissais vagabonder mon œil, mon doigt sur le déclic de la énième génération des descendants de l’appareil de Nicéphore Niépce.
Loin d’une œuvre d’art, juste presque deux heures à partager de cette belle balade, témoignage immobile d’un souvenir effacé par les heures, les jours s’étant égrainés, faunes, flores, paysages lyonnais dont le nouveau pont passerelle de la Paix (ouvert le 17 mars) reliant Caluire à la Cité Internationale de Lyon.
covix-lyon©10/04/2014