Songes d'une veille de solstice
C’était le vendredi 19 décembre, je contemplais le début de la nuit et les deux planètes, Jupiter et Saturne, étaient l’une au-dessus de l’autre ( inverse à la présentation). Avec le jeu de la distance où les parallèles finissent par se rencontrer et même se croiser… Cette image mit mon imagination sur les rails…
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Notre monde est étrange
Dans nos échanges.
Être masqué en découvert
Pendant que dans ce temps dans l’univers
Les Dieux s’affolent, dans les gestes barrières
Saturne, frôle Jupiter
Mars se rapproche de son zénith
Colombine, timide, solitaire
Livre sa poursuite.
Nous voilà à la porte
Du solstice d’hiver,
Sur la plaque gravée aux eaux-fortes,
Au sol blanc, cache le vert
Où le gris des villes,
Rêve givré des nuits tranquilles.
Oh! Vous là-haut,
Les Dieux, puissiez-vous, sur Gaïa
Ramener l’orange bleue en Utopia.
En résilience après le chaos.
Trois siècles séparent nos pandémies
Et pour circuler, l’être avait besoin d’un permis
Hier, comme aujourd’hui, un parchemin
Pour faire un bout de chemin
Théâtres fermés
Pour des mois, voire l’année.
Hier, fermer les ports,
Aujourd’hui, les aéroports.
D’hier et de maintenant, la quarantaine,
Au monde sa chaîne.
La vie des faux-amis,
Ainsi court l’épidémie.
Oh! Vous, là-haut,
Les Dieux, puissiez-vous, sur Gaïa
Ramener l’orange bleue en Utopia
Résilience après le chaos.
B.Cauvin©19/12/2020
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