Ma jeunesse fou le camp
File le temps
Ma jeunesse fou le camp
Elle courrait comme prise par ta main
Dans les chemins
Les chemins de la vie
Dans la lutte ont grandit
Sur les lèvres tes chansons
D’amour, d’humanité à l’unisson
De Gaulle avait une certaine idée de la France
Avec la tienne je partage son élégance
Au printemps de quoi rêves-tu ?
Comme tu le chante
Je rêve d’une France qui ne soit plus nue
Sa misère m’hante
Sa richesse du cœur, humaine
C’est elle que j’aime
La richesse arrachée sur les hommes
Je la vomie,
Sur les chemins de la vie
Battus comme bête de somme
Tes chansons sur les lèvres prenant la main
Dans la vie, sur ses chemins
Offrant à nos oreilles, Aragon
Epanouissement du jeune garçon
Les hirondelles reviendront dans la montagne
Où tu te reposes
En vers ou en prose
Qu’elle est belle la montagne.
Parfois, banni des plateaux télé
Ironie, tu y es encensé
Pour toi la montagne est belle
Des battements d’ailes des hirondelles.
Tu quittes le chemin
Tes chansons sur les lèvres, tenant la main
La jeunesse part en traverse
En gardant son ivresse !
Covix-lyon © le 15/03/2010