La mer!
La mer! La mer!
Crient dix mille grecs en voyant les flots sauveurs,
La mer,
Chante le poète avec ses saveurs,
L'onde d'où jaillie Aphrodite inspirant les hommes,
Elle l'éblouit de ses douceurs et colères,
Son coeur balance entre la crainte et son amour,
C'est ses joies, ses peines au travers les ères,
Elle est nourricière, salvatrice, il la pèse chaque jour,
Depuis longtemps sur son dos il y navigua,
Long chemin de découverte en quête d'un bout de terre !
À laquelle ses voiles il largua,
Après que le gabier eut crié Terre ! Terre !
Insatiable amoureux, l'homme s'allongeant sur l''écume émeraude,
L'enlaçant et porté par l'onde, il y maraude,
Des plages de sable noires ou de lagon,
Au plus inquiétant des abysses,
Éternellement attiré par ses fonds qui l'engloutissent,
L'homme la loue comme les cimes son parangon,
Affronter les colères de Poséidon,
Calmé en se faisant Cupidon,
La mer! La mer!
Proie de tous les fantasmes, imaginaires inventés pour elle,
Qu'il soit navigateur, nageur, promeneur, aventurier leur ritournelle,
Les tentacules l'inspirent, l'aspirent,
Une force de Coriolis le siphonne au coeur de ses lames,
C'est sa vie dont elle s'abreuve en larmes,
La mer ! La mer !
Crièrent dix mille grecs en la voyant, appel sauveur,
Terre ! Terre !,
Crièrent les marins au long voyage attendant les saveurs.
Covix-lyon©27/09/2013