Décembre en été !
Démembré!
Au coeur de l'été dormant dans les blés,
La jeunesse en moisson est criblé,
Plane au dessus d'elle le ballet d'oiseaux noirs,
Dans cette chaude plaine qui frissonne en noir,
Brule les rayons du soleil, c'est la froidure de décembre,
Qui règne sur ses cendres,
Jeunesse tombée, fauchée comme ce champs de blé,
Hommage pour toi de simple fleurs coquelicots et bleuets,
Comme la moisson jeunesse criblée,
Sur ton visage au sourire crispé et le regard muet,
Jeunesse en marche sur cet étrange chemin,
Que tu fixe, en route vers l'éden... ton destin!
L'oiseau noir porteur de mauvais message,
Dévore ces chairs meurtries, infâme présage,
L'aube dans la brume s'élève au plein jour...
Froide, austère éloignant tant d'amour...
Les champs de blé au coeur de l'été, étalent ces branches de givres,
Cette terre, après le bataille est en décembre et s'enivre,
Des flots de la vie qui coulait dans ces corps encore vert...
Blés, coquelicots et bleuets les ont recouverts,
Pourquoi tu dors éternellement, donné ta vie pour ces gens...
Eux dans dans un vaste banquet font ripaille,
Alors que toi tu prends la mitraille,
Ils parlent, s'amusent, se voient... ces dirigeants,
De toi, ils sont pleurnicheurs, comédiens affligeants,
Ils sont les corbeaux dans la froidure de l'hiver,
Qui dévorent ton âme, ces hommes cancer,
Corbeaux noirs en sont l'aube froide de décembre,
Sur cette terre d'été, oh! jeunesse en démembre...
Puissants du monde ripaillent sur ton dos, mimétisme du corbeau,
Alors que les familles en supportent le fardeau,
L'animal s'excuse en passant vers eux, l'ADN des enfants,
Qui vit en lui, en vol bas et croassant,
Manant que nous sommes le maudit,
Pas autant que les grands, les puissants si mots dits,
Quelle volonté divine fait le joug,
Des hommes perdant toute dignité,
Comme l'arbre secoué par la tempête, ils accusent le coup,
Un jour, parfois ce vent souffle la liberté...
Covix-lyon©11/09/2011