Desirdhistoires n°27
Jeu 27
Les Mots.
Oublier,Malicieux,Lumière, à mi-chemin, Ennuis, Fragile, Chinoiserie, Médium, Traquer, Apparition, Pianoter, Retard.
En ce jour de septembre à la lumière particulière du matin, il enfourcha sa moto et partit à la gare sncf de la ville voisine. Une vingtaine de kilomètres à parcourir, ils séparent la propriété de ce lieu où le train marque une pause tant au service des voyageurs que celui de décrocher la locomotive supplémentaire, c'est que cette portion est pentue et à la gare précédente on renforce le trait par une deuxième machine. Le vrombissement de la moto, dans l'écho du matin, l'emmène si vite que l'impression d'un homme traquer effleure l'esprit des anciens en qui sommeil des souvenirs de cette guerre lointaine....
C'est que le jeune homme au corps si fragile sur la bête n'a pas oublier de remonter son réveil, fragile il l'est comme un vase de l'époque Ming qui orne le salon du château, une de ces chinoiseries qui donne le nom à cette pièce. Ces pensées sont sur le bruit magnifique que lui offre le moteur de l'engin, oh! ce dit il, dans la propriété il y a suffisamment de travail subissant des ennuis causer par les caprices du temps ou encore la mécanique qui s'amuse à fuir au mauvais moment, comme un pied de nez au savoir faire régnant dans ce vignoble, pour que son engin ne l'emporte pas comme il veut vers la gare.
Là sur le ruban gris qui défile sous ses roues, il ce concentre autant à la conduite de la moto qu'a la venue de son cousin. il ne veut pas être en retard, tout comme il n'aimerait pas que le cheval de fer le soit aussi.
Il arrive à la gare, pose son engin rouge et bien carrossé, une belle japonaise de onze cent centimètres cube, parfois il va sur le circuit d'un département voisin où il peut donner libre court à sa pousser d'adrénaline.
Sous un détecteur de présence, la porte à la "Parisienne" s'ouvre toute seule, il s’engouffre dans la salle d'attente, passe sur le quai dont le train est à l'affiche, comme d'autre il guette la chenille qui bientôt marquera son arrêt. La joie ce lit sur les visages dans l'apparition des voyageurs qui en descendent.
Lui, à l'instant précis ne ce préoccupe pas de cet environnement. Plus loin, il aperçoit le cousin, il est sensiblement du même âge, un gros sac de sport bourré des effets et de tout autre nécessaire pour son séjours. Il profite de cette clairière dans sa vie; laissant derrière lui le service militaire, office patriote qui fini avec sa génération, l'un des derniers Mohicans de la république, avant de voir l'ouverture de la vie active arrivée. un large sourire lui barre la figure, deux belles rangées de dents blanches lui donnant tout son éclat, les yeux aussi sont pétillants de cette joie.
C'est que le jeune homme courre vers lui, ils s'enlacent, ce font une longue accolade, une impression que des siècles les avaient séparé...tellement le bonheur de ces retrouvailles était présent dans cette effusion de sentiments. Après ce long épanchement, ils allèrent prendre un petit déjeuner dans la brasserie proche de la gare. Le cousin débitait mille mots sur ce parcours militaire. Un vrai moulin à parole, le jeune homme ce dit que les attablées ne seront pas tristes sans compter que certains ayant eu ce passage en rajouterons.
La bécane rouge les attends, le jeune homme passe un casque à son cousin, cela lui rappel immanquablement le port du casque lourd. Objet qu'il ne porta pas souvent, mais qui lui remémore l'utilisation pour ce rincer après la douche, le manque d'eau... en était la cause!
Le sac est bien arrimé sur le porte bagage, ils chevauchent le coursier, un démarrage en douceur, rappel des consignes pour le parcours, bien suivre le mouvement de la moto dans les virages, par exemple.
Sur la belle ligne droite, une légère accélération, le cousin colle son torse sur le dos du jeune homme, comme un mélomane, sa main malicieuse pianotait la poitrine du pilote, c'est à mi-chemin que ce déclara la flamme des deux garçons.
Après une journée à visiter l'étendue de la propriété, prévoir l'organisation des vendanges... Le diner ce termine, la maitresse de maison emmène tout son petit monde dans le salon chinois dont la luminosité était feutré, ambiance particulière pour une séance de spiritisme et elle montra ses talents de médium.
Comme un canidé de chasse marquant son arrêt, la patte levé, le corps tendu le regard fixe, mouvement peu habituel chez la châtelaine, elle regardait son fils, son neveu en un très long moment créant une atmosphère pesante. Elle relâchât cette concentration, tant celle de l'esprit que physique, ce laissant tomber contre le dossier de la chaise.
Bien qu'elle pressentait les choses, sa vision venant confirmer ses doutes. Elle leur prit les mains et les joignirent en guise de compréhension... Même si son coeur en fût bouleversé...
Covix-lyon