Desirdhistoires...39
Désir des mots
Jeu 39
Les Mots.
Etrange, incandescent(e), pâmoison, parcimonie,
crème, vulgaire, courir, virevolter, salmonelle, froid, oignon, aspirer, panthère, calvaire, effacer, prier, crisser, courage.
Le repassage et moi c'est une longue histoire, si au début de ma vie de célibataire ou jeune marié, cela était une tâche que j'aimais bien, faire les plis du pantalon à la patte mouille, ma mère disait que j'étais chiant!...c'était même un dada...Le temps passe et ce lien d'amour, moins bien.
C'est étrange comme les neurones s'agitent, les électrons se mettent à courir, pas de cour-circuit, mais l'humeur est agressive, faut dire que les nouvelles du monde, celle de nôtre pays n'y sont pas pour rien... Loin de me mettre en pâmoison, au contraire le verbe acerbe, peut être vulgaire dans ma tête, devient plus effacé dans mes états d'âme épanché sur le blog ces jours là.
Je me sens panthère, prêt à sauter sur tout ce qui bouge, un véritable calvaire; finir par prier le courage pour faire glisser le fer avec des idées pleines de parcimonie pour aspirer ces rancoeurs. Je crois être entendu, sous la lumière incandescente je lâche la besogne, préférant la beauté lumineuse du jour...
Je pense plutôt à faire brunir les oignons, les mélanger à la crème avec quelques champignons, travailler les oeufs, mélanger les jaunes à cette crème, monter les blancs en neige, je prend moult précautions, la crainte de voir la salmonelle nous jouer un mauvais tour.
Ce jour, le froid à pris ces quartiers d'hiver. Par la fenêtre les premiers flocons de neige virevoltent dans les bourrasques de vent, dont le chant passe dans les commissures des fenêtres... Le tapis blanc remplace la noirceur du bitume sur les trottoirs, dans les rues... Petit à petit les traces des véhicules disparaissent, le jour déjà bien sombre sous ces nuages lourd de neige, est vite remplacé par celui de la nuit, bizarrement me paraît plus clair! sans doute le reflet de la neige sous les lueurs des candélabres.
De nouvelles averses nous narguent sous ces airs de samba, dansant dans le ciel de la ville. Une seule chose à faire après cette agitation qui remue nos corps comme des gamins, dormir...
Morphée nous porte loin dans les rêves, nous berçant. Transportant vers les hautes montagnes, entendre les pas crisser sur les cristaux collés entre eux, mélange pornographique de la nature dans une orgie blanche... Bayard en est l'orgasme et nous extrait de nos rêves... dehors reflètent ces sonorités de pas si particulier...
Covix-lyon