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Le blog de covix-lyon

un début (16)

30 Juin 2009 , Rédigé par covix Publié dans #souvenirs

   



 Cette année 1962, je commençais doucement à m’impliquer dans la vie politique, entre guillemet, nous étions  le 7 février 1962, je dis à mes parents que demain je manifeste pour la paix en Algérie, ils sont hostiles à ce que j’y participe, bon je m’incline, le lendemain c’est le 8 FÉV. 1962, et les morts de Charonne, 9 en tout dont un jeune de 15 ans, dire que j’aurais pus être là ! Le jour des obsèques des morts de Charonne je participais à l’arrêt de travail en leur honneur.


Les victimes de la manifestation sont enterrées dans le cimetière du Père-Lachaise près du mur des fédérés, dans le secteur où se trouvent les tombes des dirigeants du Parti communiste français.

Plaque de rue de la
place du 8-Février-1962


Le 8 février 2007, quarante-cinq ans après les faits, le carrefour à l'intersection de la rue de Charonne et du boulevard Voltaire a été nommé place du 8-Février-1962, par Bertrand Delanoë, maire de Paris.
Leny Escudero a écrit, en 1968, la chanson Je t'attends à Charonne, dédiée aux victimes.
Renaud, dans sa chanson Hexagone, rappelle cet événement dont il critique l'oubli.



      Dans l’année aussi survint le décès de mon arrière grand mère, 77 ans d’écart à 24h près, elle était du 31 octobre, c’était une femme énergique, robuste, une Vosgienne, tout le monde l’aimait, et dans mon enfance je fut subjugué par elle, c’est le seul souvenir que j’ai d’elle, grimpant ces marches d’escalier brut dans la pierre, avec mes petites jambes, je n’arrivais pas bien à les monter mais elle pas de souci, ça ma marqué, je ne suit pas allé à l’enterrement mais la pensée et le chagrin était au rendez vous tout comme un peu plus tôt mon parrain nous quitta, il était atteint d’un cancer, il resta longtemps à l’hôpital Saint Camille à Bry sur marne, puis il rentra à la Guadeloupe d’ou il était originaire.
  Retour en arrière, lui et ma marraine vinrent dans le village de mon enfance, lorsque je le vis pour la première fois, je me cachait derrière ma mère en disant »J’aime pas les tontons noir », il dit à ma mère qu’il ne fallait pas faire attention, il avait raison, car je l’adorais plus que tout, et sa perte me remplis de chagrin.
       Dans l’atelier il y avait un monsieur assez âgé, plus de 65 ans, il travaillait encore pas suffisamment d’année de cotisation semble t-il, il faisait l’homme à tout faire pour nous, descendait chercher nos pièces au magasin, imprimais nos palettes de relais, etc., parfois comme il me semblait un peu fatigué je prenais son relais pour aller au magasin, il était contant, il pouvait rester sur un travail un peu moins pénible, plus tard arriva un monte charge, c’était le progrès. Des jeunes avaient amené un transistor, ce qui fait que le soir vers 5 heure on écoutait Salut les Copains, émission culte qui passait les idoles montante de l’époque, Johnny, dont j’étais fan, les chaussettes noirs  avec Eddy, les Lionceaux avec Dick Rivers,  Long  Chris, à qui l’on doit Gabrielle chanté par son pote Johnny, qui épousa sa fille Adeline,  Vince Taylor etc. En juillet pendant le Tour de France que nous suivions assidument, on faisait le Tiercé avec les sportifs !
   Durant mon séjours à la clinique, les sœurs c’étaient des Dominicaines, et sortait le disque de sœur sourire à ce moment là,  il y avait aussi une fille de mon âge qui était hospitalisée e mais je ne sait plus pourquoi, elle venait souvent me voir, et passer de long moment dans la chambre, un jour elle m’offrit un trèfle à quatre feuilles, j’en était heureux. Puis étant sur pied, le drain enlevé, il me fallu aller en convalescence, je restait chez le frère du patron, à Lannemezan, deux semaines au bout de ce temps, je récupérais mon vélo Vap, pas d’effort pour éviter une éventration, alors pour monter la côte je le fis à pied le tenant à la main, et profitant de la courte descente  sur l’autre versant je montais dessus et m’élança, il parti et je parcourrais les 15 kms qui me reste tranquillement, retour à Paris encore deux semaines de repos, et je reprend mon poste à l’usine, il y a du changement, certain jeunes ne sont plus là, service militaire un autre est passé dans le service horlogerie, nous installions des pendules et des pointeuses aussi,  les visites médicales s’effectuaient à l’usine du Surmelin, dans la rue du même nom dans le 20 ème Arrondissement de Paris, dans cette entité, étaie regroupé les activités de l’export et des centraux public, à l’export, il y avait des techniciens, câbleurs et soudeurs (euses), la femme du contre maître était elles même dans ce service et partait souvent à l’étranger. Il y avait aussi d’autres activités, comme du matériel électroménager ou des caméras en 9mn, nous faisions partie d’un grand constructeur Suédois, à l’usine nous avions un poste médicale avec une infirmière sur site. Après un mois de reprise, je fut convoqué par mon chef qui me dit que je suis muté au service IP,  il vienne de créer un département entretien, il existait les travaux, pour faire les installations des clients, le service dépannage et maintenant celui de l’entretien des ‘’autocoms ‘’et postes téléphoniques, c’était encore l’époque des appareils en bakélite noir, a entendre mes collègues de l’atelier, j’avais décroché le lune, c’était un peu vrai, plus de liberté, le travail ce faisait dehors chez les clients, pas de chef sur le dos, pas de pointeuse, c’était un autre monde, basé sur la confiance, je pense que cela vient d’une fois ou avec mon chef nous sommes partis pour la journées noircir les partie métallique, comme le support des boutons que l’on voyait sur les pupitres et les vis, mon responsable avec ces doigts en or, fit en prenant une pince pointue comme base un outil sur lequel il souda deux demie lune et colla un feutre, comme cela on put noircir les boutons des standards j’étais content d’avoir passé cette journée au dehors, et sans le dire, souhaitais d’autres opérations comme celle là. Bon maintenant je suis dans un autre plan de travail , mon salaire fait un bon en avant, je ne suis plus jeune ouvrier, mais os1, me voilà encadré par des adultes entre les trente et quarante ans, ce sont des Technicien, je découvre le monde des pabx, ou autocoms ces machines qui relient les appareils téléphoniques entre eux, je vois à quoi servais une partie de mon travail à l’atelier, cela dure deux mois, puis j’apprends les postes, enfin un jour de janvier je suis lâché chez un gros client plusieurs centaines d’appareils que je dois nettoyer, régler remettre en bonne état, c’est là aussi que je découvre le manque d’hygiène des utilisateurs de téléphones avec des combiné qu’il me faut décrasser, certain je n’y arrive pas, j’ai envi de vomir tellement la partie micro est sale de postillons qui finissent par faire des croutes dessus ! un nouveau venu me rejoint il est grand 1m90, mais plus vieux que moi, coiffé comme Eddy et fait comme moi, il est ici pour peux de temps, il doit faire son boulot dans les petites et moyennes capacités d’autocoms crossbar, moi je suis destiné à faire les postes !, c’est un matin de Février 1963, entre Daumesnil et République dans le métro Parisien que serré comme des sardine, un main généreuse, me fit un câlin dans mon jeans, j’étais gêné et surtout après avec cette humidité dans mon sous vêtement ! Finalement la gêne passée je trouvais cela plutôt agréable et espérait que cela ce renouvèle ! Après ce client je rentrai au bureau et un nouveau pas en avant…
   

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J
je ne connaissais pas cette période du métro de Charonne, merci
C
<br /> Il y a plein d'évènement qui nous cachés, ou mis en silence...<br /> <br /> <br />