Gaïa....
Fils du vent, je te parcours, pas toujours bienvenue, mais Gaïa tu es nôtre grand village. Tantôt, Siroco j'apporte la douceur, tantôt du nord , glacial, de l'ouest et son humidité ou d'est qu'on me dit desséchant, souvenirs d'Attila, sans doute. Oui Gaïa nôtre mère, pourtant ne reconnaissant plus les habitants, ses descendants.
Déjà à ton origine, tu n'étais qu'une grande Emeraude, avec une grande ile, c'était ton nom...La Grande ile! Des monts, plaines et rivière s'animaient sur ta surface, la plus grande des rivières; l'Amazone et le Niger ne faisant qu'une... La grande Amazone. A force de secouer ton torse poilu, La grande Ile éclatât, dérivât. Plusieurs iles virent le jour, l'Eurasie, l'Afrique, Les Amériques, L'Australie et l’Antarctique qui garda les stigmates d'un univers glacé. Tes fils les continents dérivent, l'un deux préférât l'un de tes seins, il ce colla à l'Asie entre moyen et extrême orient, les autres gardant la liberté de naviguer sur la sous couche. de leur célibats ce développera la faune et la flore qui leurs sera spécifique... jouant avec les tourments de des latitudes. Gaïa, la meilleur danseuse de tous les temps, avec l'âge qui est le tiens, la valse à mille temps passe en des rythmes inférieurs, de moins trois jours tu passe à trois cent soixante cinq un quart de ceux-ci pour te dorer auprès de l'astre du jour. peut être viendra le temps où tu gagneras un jour complet, vingt neuf pour le mois de février.
Grande amoureuse, tu attiras une Astéroïde qui ce mélangea à toi, enfantant de milliards de ses bactéries. Évolution du monde sortant de l' Abysse, lente métamorphose qui créa l'animal mammifère, omnivore et plantigrade... l'Homme c'est son nom!
Divisé en comportement ubuesque, celui qui m'intéresse.
L'Homme qui aime, qui vie de paix, répand son humanisme, partage la vie, c'est l'Homme fort.
Celui que je n'ambitionne pas!
L'Homme... celui qui aboie, fanfaronne, claironne la guerre, roi des agressifs... c'est un Homme faible, incapable de vivre une vie d' homme... celle de l’amour et de la paix!
Cette Homme là est à oublier, à mettre sur la touche!
Gaïa, tes fils les continents, sont toujours en dérivent, un jour lointain, La Grande Ile, ce recomposera... Si tu es encore un grand village, celui-ci sera uni. Les fils du vent seront toujours du voyage...
Revivre!
Un samedi du renouveau !
Une semaine de grisaille, froide, depuis jeudi un léger parfum nous ravit les nuqueuses, chatouilles les neurones. Samedi le soleil réchauffe de ses rayons, la ville. Point rester enfermé, il faut profiter de ce bienfait. Partir pour un safari, muni de l'appareil photo je pousse mes pas, sur les berges en direction de Gerland. Vers le sud de la ville, là où ça bouge...j'en parlerais plus tard.
D'abord un tout petit détours, face au collège, une peinture m'avait attirée, mais les lueurs de la nuit me donna pas satisfaction pour la photo, alors... clic... c'est fait, une célèbre miroiterie, une vue à prendre, reflet d'un coin de rue dans un miroir... foutu, trop d'autos en arrêts. bon je change de miroir...clic! Le quai me tend son aménagement, j’immortalise le dormeur et la liseuse!
Avez vous remarqué comme il y a plus de filles qui lisent que de garçons, eux ils paradent aux jeux de sports! Montrent les pectoraux et les biceps... certains préfèrent la pêche ou simplement ce promener au bras de leur belle...Jouer les papas aussi...Les palmipèdes sont aussi de sortis, mais eux il n'ont pas de saisons, sauf pour la nidification...
Les amoureux sont là aussi, les premiers rencontrer, sur un ponton, deux garçons, tendre vue, l'un est allongé, les jambes relevées qui font un dossier pour l'autre qui lit à voix haute des passages d'un livre, le premier passe tendrement sa main sur la nuque du lecteur. Moment privilégié pour les amoureux, ils extirpent le temps, il est à eux, pas sur le même tempo, il est en suspension pour eux, ça ce vois dans leurs yeux... respect de temps que je ne volerais pas, bien sur la tentation est grande... mais c'est à eux, ainsi je croiserais ici ou là d'autres amoureux de tout poils, perdus dans leurs étoiles.
Des ombres ici, des reflets ailleurs, sur l'autre rive la fête, les "cris" m'interpellent, illusion dans les bureaux et même un castor! Merci Prévert...
Sur le retour, plus nombreux seront les promeneurs, jeunes et vieux, parents enfants solitaire, coureurs de fond! Ici des jeunes ados lancent un boomerang qui comme il ce doit lui revient, parfois scabreux! lol
Plus loin, des minots, entre les portiques de gymnastique, font les fiers, défient les copains. Un son... bizarre, partance pour le sable fin d'une île des Antilles, un obscur objet circulaire, bombé sur le dessus, de multiples facettes incurvées, il tape sur ces endroit et nous gratifie d'une douce musique...
Ça papote, les femmes, les hommes, les couples, un papa appelé par son gône, l'aîné qui guide sa cadette, un autre qui râle après son petit frère. Au croisement d'un jeune couple, la fille raconte quelque chose sur une congénère adossée sur le remblai, joignant à la parole un mouvement d'oeil et de la tête que son compagnon ne peux pas voir, l'entend-il seulement, ils passent...
Une après midi pleine de vie, après cette semaine froide et en grisaille....
C'est l'hiver...besoin d'évasion
Ennio Morricone....
Pensée du jour
Peut-on se montrer sans être nu ? |
Camille Laurens
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HAIKU SAISON
PASSENT LES OMBRES
ARRIVE LA FIN DU JOUR
HIVER JEU DU SOIR.
C'est l'hiver...besoin d'évasion
Serie film...
Pensée du jour
Le corps de la femme sait rêver. En quoi nous, hommes, sommes inférieurs. |
Jacques de Bourbon Busset.
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HAIKU ETAT
VUE AU FIL DE L'EAU
OMBRE LONGEANT LE RHÔNE
MIROIR DU COUCHANT
Des départs....
le compositeur de Film John Barry, auteurs des musiques de James bond, Amicalement vôtre, Pirates des Caraïbes...etc