Vendredi Rock...#125
C'était le temps où je ne rêvais pas encore d'un autre monde! Sur le chemin de l'école, un son nouveau résonnait dans ma tête, c'était l'éveil du yéyé, Kiliwatch, Souvenirs souvenirs et quelques autres passent dans le circuit de formule 1 du cerveau, je n'avais pas encore le recul du rock, je veux dire celui qui venait d'ailleurs, enfin presque, Elvis ne m'était pas inconnu, puis cela s'accélère, La Bamba, (Cumbia mexicaine) repris par Ritchie Valens, me fait découvrir Bill Halley par la même occasion.
Arrive Ray Charles et la culture Rock commence à s'écrire dans ma mémoire. Il me faut attendre encore quelques années, avec les reprises en langue de Molière des titres mythiques pour savoir qu'ils sont d'origine américaine. Pas encore de version originale; Jerry Lee Lewis sera l'un de ceux que j'appréciais le plus, je découvre, Little Richard, Chuck Berry, l'adolescence est là, cette musique est ancrée, elle sera inséparable de mon parcours, elle changea de style, plus ou moins bon, j'y suis plus ou moins réceptif. Le temps imprime ses marques, on s'accroche à ce que l'on a aimé...
Chuck Berry était un artiste de musique soûl, on ne disait pas encore R'nb. Il apporta une sonorité nouvelle, un tempo aussi et ayant compris que la jeunesse attendait un sang neuf, il apporta ce désir à la consécration. Chuck Berry ouvrit la voie et Elvys lui donna ses lettres de noblesse.