Impressions!

Jeudi, 20h30, la lune se cache au dessus de l’immeuble, juste sa lumière blanche nous fait des clins d’œil ! L’horizon encore bleuté, le rideau du théâtre n’étant pas encore tombé, dans cette lueur entre deux, un point presque blanc oscille, enfin c’est une illusion, ce n’est pas un avion qui s’éloigne dans les hauteurs de l’Ether… L’ordi en veille accueil ma requête, j’ouvre la Stellaruim… vers l’est un nom m’interpelle, c’est à l’heure qu’il était la seul pièce visible à nos yeux, bien que loin… Mars est là… J’en suis sensiblement excité, la dernière fois que je pouvais voir cette planète c’était…oh il y a longtemps, j’étais avec ma fille à contempler le ciel constellé d’étoiles, dans cet amas, Mars y était, mais impossible de l’identifier, seul la couleur tirant sur le rouge pouvait nous renseignée… Avec le zoom de l’appareil photo, il est de bon aloi, je pars à la découverte… Le point rose orangé s’expose à l’œilleton, mais impossible de le photographier, ce n’est pas assez stable. Mais que c’est beau.

Plus tard dans la nuit, c’est Jupiter à l’Ouest qui nous fait ses œillades !.

Dans le prolongement un passage dans l’univers des frères Karamasov. Une mise en scène à couper le souffle, un montage en quatre faces… La scène au cœur, Nord et Sud, c’est le public, Est & Ouest les parties externes de la scène et le jeu au cœur de l’ensemble. Les acteurs dans un jeu de haute volée, habité, restituent la dramaturgie de l’œuvre de Dostoïevski, la vie dans toute sa dureté, toujours d’actualité, réflexion sur la religion, l’amour, la jalousie, l’argent, les pouvoirs en son ensemble, la place des enfants dans une fratrie, œdipien, tuer le père au sens propres comme au figurer.

Au début… nous attendons dans la cafétéria l’ouverture des portes et à l’heure de celle-ci des interpellations au chœur du public, le jeu commence, premier acte, où nous sommes le peuple d’un village, d’une ville de la Russie où le drame se déroule… la suite dans la salle configurée comme expliqué plus haut.

« La Meute » nous emporte dans la violence, parfois l’humour, des situations… Nous sommes pris à témoin, à partis, participons indirectement au jeu… Une belle soirée, merci à La Meute.

Samedi on bosse à la salle de bain.

Dimanche, il fait toujours aussi beau, la bise arrive, rafraichissante, mais agréable, nous partons à quelques kilomètres de Lyon, moins de dix, une ville dans la campagne lyonnaise, Tosca nous attend. Une acoustique à faire pâlir bien des grandes salles !

Mondrian en décor, un accordéoniste nous délivre la partition de l’Opéra de Puccini, l’Opéra théâtre déroule son tapis rouge devant nous. La magie du jeu nous emporte dans l’intrigue de l’amour dramatique sur le fond historique de la construction de L’Italie, l’esprit révolutionnaire au début du 19ème siècle, le trio classique des amants et du jaloux, trois actes entre textes et chants lyriques intégraux, seul le texte transcrit dans la langue de Molière nous invite au déroulement de l’intrigue. Un grand moment où l’art lyrique s’invite dans une salle au caractère proche de l’intimité. 0 la fin de la représentation, André Fornier, metteur en scène, Stéphanie Loris (Soprane), Nicolas Gambotti (Ténor), Pierre-Yves Bernard (Comédien tenant le rôle du Baryton) et Philippe Bourbois (Accordéoniste) répondrons au public resté pour cet échange.

Autre spectacle demain matin, 15 avril à 07h et ce jusqu’à 08h30 une éclipse de lune, elle doit être partielle chez nous et totale au dessus du continent américain (07h-12h)…

Une fille prostituée déshonore moins sa famille qu'un fils soldat.

Proverbe Russe